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Bruxelles – La Belgique n’aidera pas la France à trouver une minorité de blocage pour empêcher la signature de l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. C’est ce qu’a déclaré le vice-premier ministre démissionnaire et ministre de l’Agriculture David Clarinval (MR) mardi.
La Belgique ne peut avoir une position très prononcée dans les discussions européennes que si les régions et le niveau fédéral (belge) sont sur la même longueur d’onde. Et ce n’est pas le cas dans la discussion sur l’accord Mercosur, a déclaré Clarinval à la chaîne LN24. “Certains partis flamands ne partagent pas le même avis” que le sud du pays, a-t-il expliqué. Différents partis francophones ne veulent approuver la signature de l’accord que si des clauses dites de miroirs y sont intégrées. Ces clauses devraient garantir que les concurrents des entreprises agricoles et industrielles européennes dans les pays Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay) suivent les mêmes règles et conditions.
La Commission européenne peut signer l’accord au nom de l’UE, mais la France tente de former une minorité de blocage pour l’empêcher. Celle-ci doit être composée d’au moins quatre États membres de l’UE représentant ensemble plus de 35 % de la population de l’UE. La Pologne se range déjà du côté des Français.
En raison du manque d’unanimité entre les régions et le niveau fédéral, la Belgique devra probablement s’abstenir. Nous ne pourrons donc pas soutenir la demande française d’une minorité de blocage, mais nous ne soutiendrons donc pas non plus le texte dans sa forme actuelle”, a expliqué Clarinval pour exposer la position belge.
03/12/2024
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