« Tout d’abord, je tiens à dire que la lutte contre l’extrême droite est une obligation morale et culturelle. Il ne peut y avoir de compromis avec le programme de haine, d’antisémitisme, de transformation des migrants en boucs émissaires. À cet égard, nous nous sentons en phase avec de nombreuses forces du spectre politique européen », a déclaré Walter Baier.
Cet Autrichien de 70 ans a été désigné le mois dernier par le Parti de la gauche européenne (PEL) comme candidat à la présidence de la prochaine Commission européenne. M. Baier est président du PEL depuis décembre 2022 et a contribué à la création du réseau de pensée alternative et de dialogue politique « transform!europe ».
Le Parti de la gauche européenne est la plus grande des deux formations de gauche au Parlement européen, l’autre étant Now the People. Toutes deux font partie du groupe de 37 législateurs appelé « La Gauche » du Parlement européen, un Parlement où les sondages indiquent une montée des mouvements d’extrême droite lors des prochaines élections qui se tiendront en juin dans les 27 pays de l’Union.
Photos: European Left/European Newsroom
Pour l’homme politique autrichien, la lutte contre l’extrême droite européenne passe par une politique sociale forte, le respect des intérêts sociaux des salariés, la libération des jeunes du danger de l’insécurité et la garantie d’accès à un logement décent.
Le changement climatique ne doit pas non plus être oublié dans la lutte pour la justice sociale. « La réorganisation écologique doit aller de pair avec la réduction des inégalités sociales », a déclaré M. Baier.
Avec de telles priorités pour sa campagne, M. Baier exclut pour l’instant le soutien du groupe de la Gauche au Parlement européen à l’actuelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui « n’est pas la bonne personne » pour les mettre en œuvre.
Vidéo : FENA. Langue : anglais
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