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Madrid –  La campagne des élections européennes, qui en Espagne se tiendront le 9 juin, commence à minuit ce jeudi avec le PSOE comme option favorite des Espagnols, cinq points devant le Parti populaire (PP), selon le Centre de Recherches Sociologiques (CIS) d’Espagne.

Les élections européennes seront le premier rendez-vous électoral de caractère national où les partis majoritaires (PP et PSOE) mesureront leurs forces depuis les élections générales du 23 juillet de l’année dernière, qui ont porté Pedro Sánchez à la présidence du gouvernement grâce à un accord avec la formation Sumar.

De plus, après les élections régionales successives en Galice, au Pays basque et en Catalogne, ces élections au Parlement européen ferment un cycle électoral qui, a priori, en Espagne ne se rouvrira pas avant deux ans.

Vox, troisième force politique au Congrès des Députés, cherche à doubler sa représentation à Strasbourg, tandis que Sumar voit les européennes comme une opportunité pour récupérer le soutien électoral perdu lors des dernières élections régionales. Enfin, Podemos fait face à un rendez-vous crucial pour tenter de se reconstruire lors du dixième anniversaire de son apparition sur la scène politique.

Le sondage préélectoral du CIS pour les élections européennes, publié ce jeudi, place le PSOE en tête avec une confortable avance de cinq points sur le PP, et attribue des sièges à Podemos, Ciudadanos et à la plateforme ‘C’est la fête finie’ du communicateur Alvise Pérez.

En particulier, le CIS donne au PSOE une estimation de vote comprise entre 32,8 et 35,2% et une fourchette de 21 à 24 sièges, suivi du PP avec un pourcentage compris entre 27,9 et 30,2% et entre 18 et 20 eurodéputés.

Il y a cinq ans, le PSOE a remporté les élections européennes avec 33,18% et 20 sièges, qui sont passés à 21 mois plus tard après l’achèvement du Brexit. Selon le sondage du CIS, cette fois-ci les socialistes répètent leur victoire de 2019 et souffrent à peine d’usure après cinq ans au gouvernement, tandis que le PP passe de 20,35% obtenus lors des précédentes européennes mais ne parvient pas à inverser la tendance.

De plus, le PSOE est le parti avec le plus de votes déjà décidés, avec une intention de vote directe de 27,3% contre 22,8% pour le PP.    

La troisième place est pour Vox avec cinq ou six sièges (entre 8,6 et 10,1%), ce qui représente une avance vers son objectif de doubler la représentation de 2019, lorsqu’il n’a obtenu que 6,28% et trois eurodéputés.

Derrière se trouvent Sumar, avec quatre députés et entre 5,9 et 7,2%, et Podemos, qui se présente en solo avec l’ancienne ministre Irene Montero à sa tête et à laquelle le CIS donne une estimation de vote comprise entre 4,4 et 5,4% et deux ou trois sièges. Il y a cinq ans, ils se sont présentés ensemble sous le nom de Unidas Podemos et ont obtenu 10,17% et six eurodéputés.

La formation suivante est la coalition Maintenant Républiques formée entre autres par ERC, BNG et Bildu et à laquelle le CIS attribue une estimation de vote comprise entre 3,9 et 5%, avec deux ou trois sièges. Il y a cinq ans, cette même coalition, alors dirigée par Oriol Junqueras, avait récolté 5,64% et trois eurodéputés.

Concernant le parti indépendantiste catalan Junts, le CIS lui attribue une estimation de vote comprise entre 2,2 et 3% avec un ou deux sièges, inférieur au résultat obtenu en 2019 par son leader Carles Puigdemont avec 4,59% et deux députés (trois après le Brexit).

Celui qui est en danger, selon le CIS, est la Coalition pour une Europe Solidaire (CEUS) dirigée par le PNV, la Coalition Canarienne et Geroa Bai, qui en 2019 ont obtenu un siège avec 2,85% et maintenant on lui attribue un soutien compris entre 1,1 et 1,6% et entre zéro et un eurodéputé.

L’institut de sondage maintient en vie Ciudadanos, bien que toutes les enquêtes l’aient placé en dehors et qu’il n’ait pas obtenu de sièges lors des dernières élections catalanes. L’énorme surprise vient de la candidature ‘C’est la fête finie’ dirigée par le communicateur andalou Luis ‘Alvise’ Pérez, auquel le CIS donne une estimation de vote comprise entre 2,9 et 3,8% et un ou deux eurodéputés.

En ce qui concerne l’évaluation des dirigeants, la mieux notée, et la seule à atteindre la moyenne, est la troisième vice-présidente du gouvernement espagnol et tête de liste du PSOE, Teresa Ribera, avec une note de 5,3 points. Derrière figure l’ancienne ministre Dolors Montserrat, du PP, avec 4,5. La note la plus basse est pour les indépendantistes Toni Comin (Junts) et Diana Riba (ERC/AR) et la nationaliste Oihane Agirregoitia (PNV/CEUS) avec respectivement 2,58, 2,82 et 2,86 points.

Le sondage montre également que les Espagnols considèrent les européennes comme étant d’importance moindre que les autres élections générales, régionales et municipales, et que, au moment de voter, deux électeurs sur trois prennent plus en compte ce qui se passe en Espagne que dans l’ensemble de l’Union Européenne. Toutefois, 77% des personnes sondées déclarent avoir déjà décidé pour qui ils vont voter et que la campagne électorale les influencera peu. (23 mai)