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Berlin – Le chef du PPE Manfred Weber (CSU) a exhorté le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) à soutenir la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en cas de victoire de son parti aux élections européennes. Le vainqueur des élections a le droit de proposer le président de la Commission, a souligné le chef du Parti populaire européen (PPE) dans une interview au «Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung». «Le PPE a désigné Ursula von der Leyen comme candidate à la présidence de la Commission, et si nous gagnons les élections, nous nous attendons à ce que cela soit accepté.»

Après les élections européennes de 2019, les sociaux-démocrates et les libéraux au Parlement européen ne l’avaient pas soutenu en tant que vainqueur des élections. «Et le résultat a été un dommage pour la démocratie européenne. Nous ne devons pas répéter cela», a souligné Weber et a exigé: «Il doit y avoir une clarté de la part des sociaux-démocrates et des libéraux que le vote démocratique de l’Europe sera respecté.»

Scholz avait récemment conditionné un deuxième mandat de von der Leyen au fait que la prochaine Commission européenne ne dépende pas du «soutien des extrémistes de droite». En avril, von der Leyen n’avait pas exclu une coopération avec le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR), auquel appartient également le parti de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, l’extrême droite Fratelli d’Italia. Elle avait très bien collaboré avec Meloni au Conseil européen, a déclaré la politicienne de la CDU plus tard. Scholz, en revanche, a souligné : «Nous ne réussirons à établir une présidence de la Commission que si elle repose sur les partis traditionnels. (…) Tout autre serait une erreur pour l’avenir de l’Europe.»

Weber a défendu la position de von der Leyen et a attesté à Meloni «un travail constructif au niveau du gouvernement européen». Weber s’est en revanche exprimé négativement sur une coopération avec la nationaliste française Marine Le Pen. Elle a été «élevée» par Poutine. «Il n’y a pas de coopération avec un parti qui est sur la liste de paie de Poutine, ni avec Orbán ou le PiS en Pologne, qui remettent en question l’état de droit», a souligné Weber. (1er juin)