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Bruxelles/Vienne/UE – L’expert en droit européen Peter Hilpold a accordé peu de chances au procès en nullité annoncé par le parti gouvernemental autrichien ÖVP devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en raison de l’accord de la ministre autrichienne de l’Environnement, Leonore Gewessler (Verts), sur la loi de renaturation de l’UE lors d’un entretien avec l’APA mardi. Il a clairement vu une « création légale » de la loi, bien que Gewessler ait agi dans une « zone grise ». Pour lui, il était clair que « la campagne électorale a été portée à Bruxelles ».

L’expert en droit de l’UE enseignant à l’Université d’Innsbruck a déclaré que, dans ce cas – faute de précédents en droit européen – il fallait se référer au droit international général. Et cela stipulait clairement que les autres représentants des États de l’UE devaient partir du principe et avoir confiance dans le fait que Gewessler, en tant que ministre compétente, était également habilitée à prendre des décisions. « Si la capacité de représentation des représentants des États pouvait constamment être remise en question à voix haute en raison de divergences sur les procédures de décision nationales en amont, les procédures de décision internationales s’arrêteraient complètement », a-t-il précisé. La lettre du chancelier fédéral Karl Nehammer (ÖVP) à la présidence belge, dans laquelle le chancelier avait déclaré l’incompétence de Gewessler, n’a rien changé pour Hilpold non plus : « Le chancelier fédéral n’a pas d’autorité directive envers ses ministres », a-t-il vu aussi un sens au niveau de l’UE.

Si la CJUE, contrairement à ses attentes – d’autres spécialistes du droit de l’UE étaient d’un autre avis ici – accepte le procès en nullité et conclut que la décision a été prise illégalement, « alors la loi serait annulée. On pourrait toutefois déjà maintenant demander, à titre de mesure provisoire, que la loi ne puisse pas entrer en vigueur. » Cependant, il n’attendait une décision du tribunal de l’UE sur le rejet ou l’acceptation que dans un an et demi – donc après l’entrée en vigueur de la loi. Celle-ci doit être publiée au Journal officiel dans les dix jours. Ensuite, le procès en nullité peut être introduit dans un délai de deux mois.

Dans l’ensemble, l’expert en droit européen souhaitait un ton un peu plus modéré et une approche plus objective des questions juridiques. Les questions sur les procédures nationales doivent, comme c’est la norme dans l’UE, être fondamentalement réglées au niveau national et ne pas être portées à Bruxelles, sinon la réputation de l’Autriche en souffrirait. (18.06.2024)