La Commission avait déjà annoncé qu’elle réintroduirait pour la première fois depuis des années des procédures dites de déficit excessif à l’encontre des pays qui affichent un déficit budgétaire jugé insoutenable. En effet, les nouvelles règles budgétaires adoptées ce printemps prévoient également que les déficits doivent rester inférieurs à 3 % du PIB.
Douze pays ont été examinés, et la Commission souhaite désormais ouvrir une procédure contre sept d’entre eux : la Belgique, la France, l’Italie, Malte et la Slovaquie dans la zone euro, et les pays non-euro que sont la Hongrie et la Pologne. Avec un déficit de 4,4 % fin 2023, qui resterait au même niveau en 2024 et augmenterait à 4,7 % en 2025, il n’était pas question pour la Belgique d’échapper à cette mesure.
La procédure implique que la Belgique doit réduire son déficit à moins de 3 %, à un rythme d’au moins 0,5 point de pourcentage par an (structurellement). Les partis politiques qui vont négocier un nouveau gouvernement savent immédiatement à quoi s’en tenir.