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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by Europa Press.

Bruxelles –   Le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères, Josep Borrell, a déclaré se sentir « soulagé » par la libération de prisonniers politiques grâce à un échange entre des pays européens avec la Russie et la Biélorussie.

« Les militants, défenseurs des droits humains et journalistes qui ont été libérés ont été persécutés et emprisonnés injustement par les régimes russe et biélorusse pour des motifs politiques et détenus dans des conditions intolérables », a-t-il déclaré dans un communiqué.

 De la même manière, Borrell a lancé un appel à la « libération immédiate et inconditionnelle » de tous les prisonniers politiques, ainsi que de ceux qui ont été détenus « injustement » tant dans les prisons russes que biélorusses.

 Plus tard, la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a dit accueillir favorablement l’échange. « Le Kremlin les a échangés contre des criminels et des meurtriers condamnés. C’est une différence considérable », a-t-elle déclaré sur le réseau social X.

Pour sa part, la porte-parole de l’Alliance Atlantique, Farah Dakhlalla, a célébré l’échange de prisonniers sur le réseau social mentionné, quelque chose qui a été rendu possible par la négociation de plusieurs alliés de l’OTAN qui « ont travaillé ensemble ».

L’échange, mené par l’Organisation Nationale de Renseignement de Turquie (MIT), inclut 24 personnes provenant de prisons de sept pays différents. Parmi eux se trouvent le journaliste du quotidien ‘Wall Street Journal’ Evan Gershkovich, l’ex-marine américain Paul Whelan et les opposants Ilia Yashin et Vladimir Kara-Murza.

 L’échange a également inclus le journaliste espagnol Pablo González,  –qui est né à Moscou et possède la double nationalité, espagnole et russe–  et qui a été arrêté le 28 février 2022 en Pologne alors qu’il couvrait l’exode de personnes réfugiées au début de la guerre en Ukraine, accusé d’être un espion russe par Varsovie.

González est arrivé hier à l’aéroport de Moscou avec les autres prisonniers russes qui ont été libérés. Là, ils ont été accueillis par le président de la Russie, Vladimir Poutine, au milieu d’une délégation formée par une garde d’honneur. 

Après la libération, la Fédération des Associations de Journalistes d’Espagne (FAPE) s’est jointe au communiqué de l’Association et du Collège Basque des Journalistes, qui qualifie les faits de « magnifique nouvelle » pour l’organisme et « pour le journalisme européen en général qui réclame depuis des mois une attitude ferme et décidée de la part des gouvernements pour empêcher une injustice, une incarcération sans preuve ».

Pour sa part, Reporters Sans Frontières (RSF) s’est réjoui que le reporter « ait enfin été libéré dans un échange de prisonniers entre la Russie et la Pologne ». « Notre joie pour sa famille. Maintenant qu’il est enfin libre, après 28 mois de détention sans procès, c’est à lui de donner des explications sur son cas », a-t-il indiqué sur son profil du réseau social X. (1er et 2 août)