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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by TASR.

Bruxelles/Strasbourg – L’ancien gouverneur de la Banque centrale européenne Mario Draghi a présenté mardi (17.09) son rapport sur la compétitivité de l’Europe au Parlement européen de Strasbourg. Le rapport a également été commenté par le commissaire européen slovaque Maroš Šefčovič, qui sera responsable du commerce et de la sécurité économique dans la nouvelle Commission européenne. C’est ce que rapporte le correspondant de la TASR.

Sefčovič a déclaré avoir étudié en détail le rapport de Draghi, qu’il considère comme très important, et être d’accord avec la plupart de ses conclusions.

« Je pense que beaucoup de ses idées ont été intégrées dans la nouvelle structure de la commission européenne, où une grande importance est accordée aux portefeuilles économiques, à la compétitivité, au commerce et à la sécurité économique. Son appel alarmant, selon lequel nous devons agir très rapidement et nos politiques doivent être interconnectées, est très important. Ce sera crucial pour la période de cinq ans à venir », a-t-il déclaré.

Il a souligné que la commission européenne cherchera de nouveaux équilibres entre les ambitions climatiques et la politique économique. Car l’UE veut être neutre en carbone d’ici 2050, mais elle veut le faire de manière à ne pas affecter sa compétitivité et à éviter un processus de désindustrialisation, au contraire, à favoriser la réindustrialisation.

« Afin de créer de telles conditions de travail, mais aussi des conditions pour le commerce, ce qui sera mon rôle, afin que les investisseurs viennent investir en Europe, qu’ils investissent dans les nouvelles technologies et ainsi renforcer la compétitivité de l’UE », a expliqué Šefčovič.

Il a confirmé que le rapport de Draghi est négatif quant à l’état actuel de la compétitivité de l’Union, notamment par rapport aux grands acteurs, comme les États-Unis et la Chine, mais qu’il existe une « lumière au bout du tunnel ».

« Je le vois par exemple dans le système éducatif global. Les Européens ont toujours la main-d’œuvre la plus instruite et la plus vaste au monde, nous avons les infrastructures de la plus haute qualité, nous avons des institutions de recherche de haute qualité. Notre problème est cependant que nous n’avons pas appris à mobiliser suffisamment de capitaux pour les projets qui sortent des laboratoires et devraient entrer en phase commerciale. Pour qu’ils se développent en Europe et non pas pour qu’ils doivent chercher des investisseurs aux États-Unis, il ne devrait pas être avantageux pour les jeunes start-up de se laisser acheter par des entrepreneurs chinois », a-t-il décrit la situation.

Selon lui, cet état doit être changé, c’est pourquoi il comprend l’accent mis par Draghi sur le fait que l’économie européenne doit recevoir une injection de 800 milliards d’euros sous forme d’investissements et qu’il faut développer l’union des marchés de capitaux, ce qui créera les ressources nécessaires pour l’Union.

« Chaque année, plus de 200 à 300 milliards d’euros quittent les banques européennes sous forme d’investissements vers les États-Unis simplement parce qu’elles ne peuvent pas trouver de projets d’investissement adéquats directement dans l’UE. Nous avons les plus grandes économies dans les banques, mais le profit de ces économies est transféré outre-Atlantique. Nous devons trouver un moyen de rendre le marché des capitaux et des investissements suffisamment attractif pour que l’argent des citoyens et des épargnants européens soit investi principalement dans des projets européens », a-t-il averti en conclusion de l’entretien. (18 septembre)