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Bratislava/Strasbourg – Plusieurs eurodéputés slovaques ont convenu mardi lors d’entretiens avec TASR que le processus de formation de la nouvelle Commission européenne (CE) est compliqué et lent et craignent que les négociations ne se prolongent encore. La raison en est la possible non-recommandation de certains candidats après leur audition dans les commissions compétentes du Parlement européen (PE).

La cause du processus compliqué de formation de la nouvelle CE est, selon le vice-président du Parlement européen Martin Hojsík (Renew Europe/Slovaquie progressiste), le désir de von der Leyen d’une Commission équilibrée entre les sexes, qui soit compétente et prête à collaborer. « Cependant, nous voyons également de nombreux États membres tenter de placer dans la Commission des personnes qui leur conviennent, mais qui peuvent ne pas toujours avoir les meilleures compétences, » a-t-il ajouté. Il a cependant salué la répartition géographiquement équilibrée des postes de vice-présidence.

Les eurodéputés interrogés voient certains candidats comme problématiques, bien que leurs avis diffèrent à leur sujet. Pour Hojsík, le candidat hongrois au poste de commissaire européen à la santé et au bien-être animal, Olivér Várhelyi, est problématique. « Ses déclarations suggèrent qu’il méprise le Parlement européen. En outre, il semble parfois agir de manière indépendante, à l’encontre de l’orientation de l’ensemble de la Commission. C’est pourquoi je pense qu’il aura du mal à être confirmé, » estime le vice-président du PE pour la faction Renew Europe.

Pour Monika Beňová (Smer/non-inscrite), le candidat tchèque au poste de commissaire européen aux partenariats internationaux, Jozef Síkela, est problématique. Elle l’a qualifié de lobbyiste. Elle a également exprimé son désaccord avec le candidat au poste de vice-président exécutif responsable de la prospérité et de la stratégie industrielle, le Français Stéphane Séjourné.

Mirjam Lexmann (KDH/PPE) souhaite attendre les auditions des candidats dans les commissions compétentes du PE, et prévoit de leur poser des questions sur leurs positions sur les priorités clés. Elle souhaite se concentrer particulièrement sur Séjourné, la commissaire belge à la préparation, à la gestion des crises et à l’égalité, Hadja Lahbib, ainsi que sur la vice-présidente espagnole de la CE pour une transition juste, propre et compétitive, Teresa Ribera.

Le député Braňo Ondruš (Hlas/non-inscrit) est mécontent de la création du poste de commissaire pour les « personnes, compétences et préparation » au lieu du poste de commissaire européen pour des conditions de travail décentes, que recevra la Roumaine Roxana Minzatu. Il craint que le rôle de la Roumaine soit de servir non pas les personnes, mais les entreprises. Selon Ondruš, la procédure de von der Leyen pour former l’exécutif de l’UE est « une accusation contre ceux qui l’ont soutenue au poste de présidente de la Commission européenne en juillet. » Il souhaite donc demander des modifications dans la proposition de composition de la Commission européenne au sein de la commission de l’emploi et des affaires sociales.

Milan Uhrík (Republika/ESN) souhaite également attendre les auditions dans les commissions compétentes. Cependant, il a exclus le soutien au commissaire européen slovaque et candidat au commerce, à la sécurité économique, aux relations interinstitutionnelles et à la transparence, Maroš Šefčovič. Il justifie cela par une insatisfaction à l’égard de son action passée au sein de la Commission européenne. (17 septembre)