La cheffe de l’opposition au Venezuela, Machado, et son candidat à la présidence, Urrutia, ont été honorés par le prix Sakharov

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Le prix Sakharov, la plus haute distinction de l’Union européenne pour les droits de l’homme, a été décerné à María Corina Machado et à Edmundo González Urrutia, la chef de l’opposition au Venezuela et son candidat à l’élection présidentielle de juillet.
« Edmundo et María ont continué à se battre pour une transition pacifique, juste et pacifique du pouvoir et ont défendu sans crainte les valeurs si chères aux millions de Vénézuéliens et à ce Parlement : la justice, la démocratie et l’état de droit », a déclaré la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
« Le Parlement se tient aux côtés du peuple vénézuélien et de María et Edmundo dans leur lutte pour l’avenir démocratique de leur pays », a-t-elle ajouté. « Nous sommes convaincus que le Venezuela et la démocratie triompheront à la fin ».
Après la réélection controversée du président Nicolas Maduro, Edmundo González Urrutia, 75 ans, s’est réfugié en Espagne et María Corina Machado, 56 ans, vit dans la clandestinité.
Les deux opposants avaient été proposés par le Parti populaire européen (droite, la première force politique au Parlement européen).
La délégation française du groupe Socialistes et Démocrates, qui avait proposé de remettre le prix à l’organisation israélienne « Women Wage Peace » et à l’organisation palestinienne « Women of the Sun » travaillant ensemble pour la paix au Moyen-Orient, a parlé d’une « occasion manquée de promouvoir la paix et la réconciliation » au Moyen-Orient.
Le troisième finaliste cette année était Gubad Ibadoglu, un économiste et militant détenu en Azerbaïdjan.
L’extrême droite européenne, à laquelle appartient le groupe Patriotes dirigé par Jordan Bardella du parti français Rassemblement National de Marine Le Pen, avait proposé, sans succès, d’attribuer le prix au milliardaire Elon Musk pour sa contribution à la « liberté d’expression ».
Le prix Sakharov est décerné chaque année à des personnes et des organisations défendant les droits de l’homme et les libertés fondamentales. Le prix, qui s’accompagne d’une récompense de 50 000 euros, porte le nom du dissident soviétique et physicien nucléaire Andreï Sakharov, qui avait été honoré du prix Nobel de la paix en 1975.

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