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Prague – L’Union européenne a sous-estimé le risque de dépendance aux technologies de l’information chinoises. Elle tente maintenant de le remplacer par une directive de sécurité, que la République tchèque transpose sous la forme d’une loi sur la cybersécurité, mais cela signifiera des coûts supplémentaires élevés. Sur le programme de la chaîne de télévision Nova « A cinq minutes de midi », le président du Sénat Miloš Vystrčil (ODS) et le député ANO Radek Vondráček sont d’accord là-dessus.

« Nous n’avons pas fait attention et avons permis une dépendance stratégique dans ce domaine à la République populaire de Chine. Nous devons faire attention à cela, car à un moment donné, cela pourrait nous coûter énormément d’argent pour récupérer la cybersécurité, ou cela nous coûtera le fait que beaucoup plus d’informations seront connues sur nous que nous ne le souhaiterions, » a déclaré Vystrčil. « Je suis d’accord pour dire que toute l’Europe aurait dû y réfléchir. Maintenant, elle publie la directive NIS2, qui dit, faites ceci, et nous allons tous payer pour cela, » a ajouté le président du Sénat.

Selon Vondráček, l’UE a également sous-estimé la menace de dépendance à la Chine dans le domaine de l’électronique, comme cela a été le cas, selon lui, pour la fabrication de composants pour les centrales photovoltaïques ou certains médicaments. La correction actuelle de la situation signifiera, selon Vondráček, pour le secteur privé des coûts de l’ordre de dizaines de milliards de couronnes. Vondráček a néanmoins critiqué le projet de loi sur la cybersécurité proposé, qui est dans certains domaines plus strict que la directive européenne.

La proposition du gouvernement pour une nouvelle loi sur la cybersécurité a passé en septembre la première lecture à la Chambre des députés. La norme doit permettre de vérifier les fournisseurs qui pourraient représenter une menace pour la sécurité de l’État, ainsi que leur exclusion. Selon les critiques, le projet, dans sa version proposée, pourrait toucher de nombreuses petites entreprises, augmenter la bureaucratie et le nombre de fonctionnaires d’État.

Fin 2018 déjà, l’Office national pour la sécurité des communications et de l’information (NÚKIB) a émis un avertissement contre l’utilisation des logiciels et du matériel des sociétés chinoises Huawei et ZTE, les considérant comme une menace pour la sécurité. Le Service d’information pour la sécurité (BIS) met également à plusieurs reprises en garde contre les technologies de l’entreprise Huawei. (3 novembre)