Have the article read by OpenAI (Beta). Please note that AI translations may take some time to process.

Première rencontre entre Meloni et les dirigeants européens à Bruxelles

Rome – La Première ministre italienne d’extrême droite Giorgia Meloni devait rejoindre jeudi à Bruxelles les dirigeants de l’Union européenne pour la première fois depuis sa prise de fonction, une rencontre qui devrait être dominée par la crise énergétique.

Le voyage de la dirigeante souverainiste de 45 ans, qui s’est engagée à défendre avant tout les intérêts italiens, allait être suivi de près dans un climat d’inquiétude vis-à-vis des possibles turbulences pouvant naître entre son gouvernement et les instances européennes.

« Bruxelles ne devrait pas s’occuper de ce que Rome peut mieux faire », estime-t-elle dans un livre d’entretiens à paraître vendredi, fustigeant « une Europe envahissante sur les petites choses et absente s’agissant des grands problèmes ».

Pour son premier déplacement à l’étranger depuis sa nomination – elle s’est brièvement entretenue avec le président français Emmanuel Macron le 23 octobre à Rome -, elle devait rencontrer la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel et la cheffe du parlement européen Roberta Metsola.

Son face-à-face avec Mme von der Leyen allait être le premier depuis le tollé provoqué en Italie par les propos de la présidente de la Commission, qui avait mis en garde avant les élections dans la péninsule contre les conséquences auxquelles s’exposerait l’Italie en cas de dérive par rapport aux principes démocratiques. (3 novembre 2022)

Le Conseil de sécurité de l’ONU renouvelle la force européenne en Bosnie

Nations unies (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé mercredi à l’unanimité pour un an le mandat de la mission militaire européenne en Bosnie (Eufor-Althea), malgré les réserves exprimées par la Russie.

La résolution, qui a recueilli le soutien des 15 membres du Conseil, permet à l’Union européenne de prolonger, pour douze mois à partir de ce mercredi, cette mission dont le rôle est d’assurer le respect de l’accord de paix de Dayton qui a mis fin à la guerre en Bosnie de 1992 à 1995 (100.000 morts).

« Nous avons voté en faveur de l’extension du mandat pour un an » parce que le texte est « dépolitisé, purement technique », a commenté l’ambassadrice adjointe de la Russie Anna Evstigneeva, répétant toutefois les réserves russes exprimées ces derniers mois. 

« Nous voulons dire encore une fois que nous sommes inquiets concernant le doublement injustifié et toujours pas expliqué du contingent de la force européenne en 2022 », a-t-elle notamment indiqué. (2 novembre 2022)

L’opposition des Britanniques au Brexit au plus haut

Londres – Les sondages montrent désormais avec constance qu’une large majorité de Britanniques pensent que le Brexit était une erreur, a indiqué mercredi le politologue John Curtice, président du British Polling Council, association réunissant des sociétés de sondages.

L’activiste anti-Brexit et anti-conservateur Steve Bray (à droite) manifeste au deuxième jour de la conférence du parti conservateur à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre, le 3 octobre 2022. (Photo Paul ELLIS / AFP)

« Le Brexit est aujourd’hui probablement à son plus bas niveau de popularité depuis juin 2016 », date du référendum ayant entériné la volonté des Britanniques de quitter l’Union européenne, a affirmé l’expert lors d’une rencontre avec des journalistes.

Les électeurs s’étaient alors prononcés à 52% pour la sortie de l’UE, contre 48% voulant y rester.

Désormais les sondages montrent qu’environ 43% des personnes interrogées estiment que le Brexit était une bonne décision, contre 57% pensant l’inverse.

Cette tendance est devenue claire depuis l’automne 2021, quand les pénuries de chauffeurs routiers au Royaume-Uni ont fait apparaître le coût de la sortie de l’UE, a souligné M. Curtice.

L’écart entre ceux favorables au Brexit et ceux regrettant la sortie de l’UE s’est encore accentué depuis le début de l’année avec la crise du coût de la vie. (2 novembre 2022)

La Pologne construit une barrière à la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad

Varsovie – Le ministre polonais de la Défense a annoncé mercredi la construction d’une barrière le long de la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad, pour empêcher des passages illégaux de migrants, orchestrés, selon Varsovie, par la Russie.

La Pologne s’est déjà dotée d’une barrière physique et électronique le long de sa frontière avec le Bélarus, allié de la Russie, accusant le régime bélarusse de laisser venir des migrants désireux de gagner l’Union européenne, ce que Minsk dément.

A la suite du lancement de vols reliant le Moyen-Orient et l’Afrique du nord avec Kaliningrad, « j’ai décidé d’agir en vue d’augmenter la sécurité à la frontière avec l’enclave de Kaliningrad. Nous commençons à y construire une barrière provisoire », a déclaré à la presse M. Mariusz Blaszczak.

Selon lui, la barrière sera composée de trois clôtures parallèles de barbelées, hautes de 2,5 mètres et d’une largeur globale de 3 mètres, ainsi que d’équipements électroniques. (2 novembre 2022)

Berlin met en garde Belgrade contre ses liens avec la Russie

Berlin – Berlin a mis en garde la Serbie contre sa proximité avec la Russie, qui pourrait compliquer son rapprochement de l’UE, a indiqué mardi une source gouvernementale allemande.

A deux jours d’un sommet à Berlin destiné à renforcer la coopération de l’UE avec six pays situés dans les Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro et Serbie), cette source allemande a évoqué « la lumière et l’ombre » du cas serbe.

« Les relations de la Serbie avec la Russie appartiennent certainement à la part d’ombre », a-t-elle dit. Il a notamment cité l’accord signé fin septembre par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue serbe de l’époque Nikola Selakovic sur la poursuite de consultations entre les deux ministères pour les deux années à venir. 

« Nous étions surpris et déçus », a reconnu la source allemande.

Si la Serbie a condamné à l’ONU l’invasion de l’Ukraine par la Russie, elle refuse de s’aligner sur les sanctions européennes contre Moscou. (1er novembre 2022)

Cette compilation est une sélection éditoriale basée sur la couverture Europe de l’AFP. La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à l’AFP. Elle est publiée le lundi et le jeudi.