Bruxelles – Les pays poids lourds de l’industrie automobile comme l’Italie, la Tchéquie et la Slovaquie font pression pour revenir sur la décision de l’UE de ne pas autoriser de nouvelles voitures à essence sur le marché après 2035, avec le soutien d’une grande partie des partis conservateurs du Parlement européen.
Ce n’est pas bon, estime la ministre suédoise du Climat et de l’Environnement Romina Pourmokhtari.
« Je suis très inquiète de cette évolution. Nous suivons cela de très près et nous ferons tout ce que nous pouvons pour que cette législation forte ne change pas de cap », dit-elle après une réunion des ministres européens de l’Environnement à Bruxelles mardi.
Lors de la réunion, l’objectif climatique pour 2040 discuté par la Commission européenne vise une réduction de 90 % par rapport aux émissions de 1990. La Suède insiste sur l’importance que tous les pays de l’UE soient ensuite climatiquement neutres d’ici 2050 et que la solution ne doit pas permettre à certains de voyager gratuitement sur le dos des autres.
« C’est une question très importante : passer de toute la focalisation sur le niveau cible que nous avons, à commencer à parler de ce qui fonctionne réellement et comment nous pouvons élargir les solutions qui ont effectivement un impact », déclare Pourmokhtari.
(17 décembre)