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Bruxelles – La Commission des pétitions du Parlement européen a demandé ce lundi à la Commission européenne des mises à jour périodiques sur les progrès des processus de fonds européens auxquels postulent les localités touchées par la tempête DANA, qui en octobre dernier a fait plus de 200 morts dans l’est et le sud de l’Espagne, la plupart d’entre eux dans la Communauté valencienne.

C’est ce qu’ont décidé, à l’unanimité, les eurodéputés de cette commission parlementaire en réponse à une pétition particulière qui sollicitait de mobiliser le Mécanisme de protection civile de l’UE, ainsi qu’un soutien financier à travers le Fonds de solidarité de l’UE et la Réserve pour aides d’urgence.

En réponse, la Commission européenne a rappelé que les autorités espagnoles avaient déjà activé le Mécanisme de protection civile le 8 novembre dernier; la réserve agricole de crise, le 18 novembre dernier, et le Fonds européen de solidarité, le 20 janvier dernier.

De même, l’exécutif communautaire a ajouté qu’il préparait une stratégie pour renforcer la réponse de l’UE face aux catastrophes naturelles et a avancé son intention de renforcer le Mécanisme européen de protection civile, ainsi que d’investir davantage dans la prévention et la préparation citoyenne face à ce type de désastres qui prennent « une fréquence alarmante ».

À cet égard, la députée européenne du Parti Populaire Rosa Estarás a critiqué le fait que le Fonds européen de solidarité n’ait été sollicité qu’au « dernier moment » et a averti que, pendant que la Commission européenne l’évalue, le Parti populaire européen (PPE) restera « très vigilant » pour que puissent arriver à temps tous les avances de la provision que Bruxelles jugera opportun d’accorder.

De son côté, la socialiste Sandra Gómez a reproché au président de la Communauté valencienne, Carlos Mazón, d’avoir été « injoignable pendant des heures » pendant que l’urgence était gérée, ce qui a conduit à un « envoi catastrophiquement tardif à toute la population valencienne » des alertes pertinentes.

Pour éviter de nouvelles situations similaires, Gómez a demandé aux services du Mécanisme européen de protection civile de maintenir une étude pour améliorer les pratiques de prévention qui se conclue par l’élaboration de normes communes européennes « beaucoup plus élevées ». Elle a également demandé l’application du Fonds européen de solidarité et la création d’un fonds spécifique pour les catastrophes naturelles avant d’inviter les eurodéputés à une visite des zones touchées.

Une proposition qui a été acceptée par l’eurodéputé de Vox Jorge Buxadé, qui a affirmé soutenir l’initiative socialiste de se rendre à Valence, bien qu’il ait demandé à ne parler qu’avec les habitants et non avec les institutions, car il estime que celles-ci ont été responsables des dommages causés par les inondations dérivées de la tempête DANA qui, selon lui, « auraient pu être évités ».

« Les politiciens socialistes n’oseront pas aller à Valence, parce qu’il y a encore des voitures empilées », a souligné Buxadé, qui considère responsables de la tragédie tant Mazón, qu’il a qualifié de « peu diligent », que le président du gouvernement d’Espagne, Pedro Sánchez, qu’il a accusé d’avoir une attitude « criminelle ».

« En écoutant Buxadé, on comprend complètement que lorsque vous êtes dans les villages touchés, on vous dise qu’ils ont honte » a affirmé, en réponse, l’eurodéputé de Compromís Vicent Marzà, qui a déploré que le débat se concentre sur des « querelles stériles » de « dirigeants qui ne cherchent qu’à rendre l’autre responsable » et de partis qui « ne veulent qu’agiter la haine pour tirer profit électoral d’une catastrophe humaine brutale ».

« Il est normal que par la suite les gens ressentent de la honte et ne comprennent pas du tout ce que font leurs représentants politiques », a-t-il insisté, avant de plaider pour travailler à accélérer l’arrivée des fonds et pour essayer de trouver des solutions qui évitent des situations similaires à l’avenir.