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Bruxelles– Le représentant de la Bulgarie au Groupe de travail sur l’élargissement de l’UE m’a transmis que la partie bulgare est prête pour des pourparlers et envoie des messages positifs pour établir un dialogue, a déclaré à MIA le ministre des Affaires européennes Orhan Murtezani, qui effectue depuis hier une visite de travail de deux jours à Bruxelles.

– Je pense qu’un bon environnement est créé, que nous devons utiliser non seulement pour établir un dialogue, qui doit exister entre les pays voisins pour construire de bonnes relations de voisinage, mais aussi un espace qui nous mènera vers une solution acceptée conjointement, qui nous introduira enfin dans l’UE, a souligné Murtezani.

Hier et aujourd’hui, Murtezani a eu des réunions avec le président du Comité économique et social européen (CESE), Oliver Röpke, avec le directeur général de la Direction générale de l’élargissement et du voisinage oriental (DG ENEST), Gert Jan Koopman, avec le directeur exécutif pour l’Europe au Service européen pour l’action extérieure (SEAE), Matti Maasikas, ainsi qu’avec l’eurodéputé croate Karlo Ressler et avec les rapporteurs fictifs du PE pour notre pays, Thijs Reuten et Matej Tonin.

– J’ai saisi l’occasion pour discuter également de notre processus d’intégration. Nous sommes pleinement conscients des obstacles qui se dressent devant nous et qui nous empêchent d’ouvrir les négociations pour devenir membre à part entière de l’Union européenne, tout comme nous sommes pleinement conscients du moment qui dicte que nous devons rapidement trouver une solution pour parcourir ce dernier tronçon du marathon de 20 ans, a déclaré Murtezani.

Lors des réunions, il a fait appel à tous les représentants de l’UE qu’une action de Bruxelles est nécessaire pour commencer les négociations, sachant que notre cas est confronté à des différends bilatéraux de longue date. – Pour continuer à avancer avec succès, il doit y avoir un écho de Bruxelles qui nous assure que d’autres questions bilatérales irrationnelles ne bloqueront pas notre processus de négociation, qui reste le plus grand enjeu stratégique pour les citoyens, a ajouté Murtezani.

Dans le cadre de la visite, cet après-midi, Murtezani aura une rencontre avec la commissaire européenne à l’élargissement, Martha Kos, pour discuter de la comparaison de l’agenda de réforme, ainsi que du sommet des pays des Balkans occidentaux qui doit se tenir à Skopje dans la deuxième moitié de mars. – Nous discuterons également de toutes les procédures techniques nécessaires que nous finissons pour être formellement et juridiquement prêts à ouvrir les négociations, ainsi que de toutes les façons d’établir un dialogue et comment parvenir à une solution acceptée conjointement avec l’aide de l’UE, a ajouté Murtezani. (5 février)