Bruxelles – L’industrie européenne doit être réformée avec des milliards provenant du commerce des émissions et des garanties pour une énergie moins chère, espère la Commission européenne, qui souhaite également investir davantage dans les matières premières critiques recyclées.
Le nouveau « Pacte pour une industrie propre » comprend un gigantesque fonds, financé notamment par le biais du commerce des droits d’émission, pour aider les entreprises à passer à une production plus durable.
« L’avenir commence aujourd’hui. Je suis convaincue que nos industries et travailleurs bénéficieront de cette révolution », déclare la vice-présidente de la Commission européenne Teresa Ribera lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Le directeur général de l’organisation professionnelle suédoise Svenskt Näringsliv, Jan-Olof Jacke, constate pour sa part qu’il s’agit maintenant de « stimuler le développement économique ».
« Il est possible d’y parvenir tout en maintenant le cap de la transition climatique. Nous devons obtenir davantage d’électricité sans fossiles à des coûts compétitifs », commente-t-il pour TT.
Parallèlement, la Commission présente également d’importantes simplifications réglementaires pour réduire la bureaucratie. La première partie signifie principalement que moins d’entreprises dans l’UE doivent s’occuper des taxes climatiques et des exigences de reporting en matière de durabilité à la fois environnementale et sociale.
« La Commission veut appeler cela une simplification, mais en réalité, c’est une déréglementation et une détérioration au détriment des droits de l’homme, de l’environnement et du climat », écrit la députée européenne suédoise Alice Bah Kuhnke (Parti Vert) dans un commentaire pour TT.
(26 février)