Les six chefs de gouvernement et d’État de l’Union européenne (UE) qui négocient les postes de haut niveau, y compris la nomination d’António Costa à la présidence du Conseil européen, ont conclu aujourd’hui un accord préliminaire, ont avancé des sources européennes à Lusa.
Après une première tentative échouée d’accord lors du dîner informel des dirigeants de l’UE le 17 juin dernier, ces négociateurs (de centre-droit, socialistes et libéraux) sont en pourparlers sur les postes de haut niveau européens dans le prochain cycle institutionnel, discutant de la candidature d’António Costa à la présidence du Conseil européen, de celle d’Ursula von der Leyen pour un second mandat à la Commission européenne et de celle de la première ministre estonienne, Kaja Kallas, à la tête de la diplomatie communautaire.
Selon des sources européennes consultées aujourd’hui par Lusa, les négociateurs sont parvenus à un accord partisan (qui est préliminaire) sur ces noms après une réunion par visioconférence lundi soir, incluant également celui de Roberta Metsola, qui devrait être reconduite dans son poste de présidente du Parlement européen, bien qu’elle ne fasse pas officiellement partie du paquet car elle n’est pas choisie par le Conseil européen.
Les négociateurs sont, pour le Parti populaire européen, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, et le Premier ministre polonais, Donald Tusk ; pour les Socialistes, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, et le chancelier allemand Olaf Scholz ; et pour les Libéraux, le président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte.
Il s’agit cependant d’un aval des partis et non final, qui ne pourra être confirmé qu’au sommet des dirigeants à la fin de cette semaine à Bruxelles.