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Bruxelles – La République tchèque a fait des progrès significatifs au cours de la dernière année dans la réforme du ministère public ainsi que dans l’achèvement de la révision de la législation sur les conflits d’intérêts, mais elle présente encore certaines lacunes en ce qui concerne les enquêtes sur les affaires de corruption de haut niveau. Dans le rapport annuel sur l’état de droit dans les États membres de l’Union européenne, la Commission européenne l’a indiqué aujourd’hui. Malgré les progrès dans certains domaines, des problèmes persistent en Tchéquie selon la CE, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre de réformes liées à la transparence des informations sur la propriété des médias.

Selon la vice-présidente tchèque de la CE Věra Jourová, dont l’équipe a coordonné la préparation du cinquième rapport annuel, il a également été recommandé que la Tchéquie adopte une loi sur le lobbying. Il est également important d’assurer un financement adéquat des médias de service public en République tchèque, a-t-elle souligné. « Les Tchèques sont en quelque sorte solides, disons, moyens, même si c’est difficile à mesurer, » a déclaré Jourová en ce qui concerne la comparaison de l’état de droit avec les autres pays de l’UE. Selon elle, la Tchéquie dispose d’un système stable, sans tentatives de violer la justice, de limiter l’indépendance des tribunaux ni de politiser les médias.

Comme pour les trois années précédentes, l’exécutif de l’UE a divisé l’évaluation en quatre chapitres, consacrés aux systèmes judiciaires, à la lutte contre la corruption, au pluralisme des médias et au contrôle et équilibre global des institutions. Dans le cas de la Tchéquie, Bruxelles voit une évolution positive dans le domaine de la justice. « La Tchéquie a fait des progrès significatifs dans la poursuite de la réforme du ministère public, » indique le rapport de la CE. « Certains progrès ont été réalisés dans l’adoption de mesures pour raccourcir la durée des procédures et assurer l’indépendance des enquêtes et des poursuites dans les cas de corruption de haut niveau, » ajoute le document.

La République tchèque se voit recommander par l’exécutif de l’UE de « prendre des mesures pour résoudre la rémunération des juges » et d’autres employés du système judiciaire. Les autorités tchèques devraient également s’assurer que « des règles ou des mécanismes pour le financement des médias de service public » soient mis en place afin qu’ils puissent remplir leur mission de service public tout en garantissant leur indépendance. (24 juillet)