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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by Europa Press.

Madrid – Le ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du gouvernement espagnol, José Manuel Albares, a revendiqué ce lundi la liberté de commerce et, face à la possibilité que la guerre commerciale lancée par le président des États-Unis, Donald Trump, affecte l’Union européenne, a averti que le bloc dispose de la « fermeté », de la « détermination » et des « instruments » pour « protéger » ses propres intérêts.

« Personne ne gagne dans une guerre tarifaire », a averti le ministre espagnol lors d’un petit-déjeuner d’information de l’agence Europa Press dans lequel il a revendiqué que la position espagnole est « très claire » et consiste à défendre la liberté de commerce, « bonne » pour les citoyens et les entreprises.

Dans ce sens, et bien qu’il ait souligné qu’il appartient à chaque pays de prendre ses propres décisions souveraines, il a averti des effets inflationnistes possibles de mesures comme celles lancées par Trump et qui, comme l’a menacé le magnat républicain lui-même, peuvent finir par affecter les produits européens.

Dans le cas de l’UE, a ajouté Albares, la « grande chance » est l’unité de la construction européenne, fondée sur une politique commerciale commune et qui dispose d’outils pour se défendre d’une hypothétique « agression ».

En relation avec cette et d’autres mesures de Trump, le chef de la diplomatie espagnole a reconnu qu’il n’est pas « surpris », dans la mesure où il s’agit de questions qu’il avait déjà anticipées et qui répliquent même les échos de son premier mandat.

Albares a déclaré en tout cas qu’il ne faut pas passer autant de temps à évaluer quelles mesures peuvent être prises par d’autres gouvernements : « L’important, c’est ce que nous allons faire nous-mêmes ». Dans ce sens, il a fait appel à l’unité européenne autour des valeurs politiques, sociales et économiques.

« Les États-Unis sont l’allié naturel de l’UE », a ajouté Albares, qui n’a pas encore eu l’opportunité de rencontrer son homologue Marco Rubio avec lequel il espère se voir, au plus tard, lors de la prochaine réunion ministérielle de l’OTAN.

Pour sa part, le ministre espagnol de l’Économie, du Commerce et de l’Entreprise, Carlos Cuerpo, a affirmé qu' »il est tôt » pour savoir comment la politique tarifaire du président des États-Unis, Donald Trump, pourrait affecter l’économie espagnole, car il n’a pas encore mis sur la table quelles mesures il va adopter concernant l’Union européenne.

En tout cas, il a considéré que les déclarations que fait le dirigeant américain à ce sujet devraient alerter, et « c’est déjà le cas », l’UE pour « agir avec un certain sens de l’urgence ». (3 février)