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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Madrid – Amaia, Cristina et María sont les EUgénies, trois jeunes journalistes spécialisées dans l’UE et maintenant créatrices digitales avec un objectif clair : mobiliser le vote de leur génération lors des élections européennes de juin pour parler des sujets qui les préoccupent et augmenter leur représentation dans les institutions.

Bénéficiaires toutes les trois de la bourse Schuman, qui permet de faire des stages au Parlement européen, et avec des parcours professionnels liés à l’information européenne, Amaia Echevarría, Cristina Gallego et María Moya ont commencé par partager des mèmes sur l’UE pour le simple plaisir dans un groupe WhatsApp qu’elles ont créé.

De ce groupe, appelé EUgénies, naît le projet digital qu’elles ont lancé avec l’intention d’atteindre les jeunes de leur génération, qui « malheureusement » prennent souvent pour acquis l’existence de l’UE et les avantages d’en faire partie, explique Moya à EFE.

“Dans le langage que nous utilisons au quotidien”, sur les comptes Instagram et TikTok, “ce que nous faisons, c’est créer du contenu sur l’UE en nous basant sur les ‘trends’ (tendances) que nous voyons et qui nous amusent”, ajoute Moya.

“Ce que nous faisons, c’est prendre des mèmes, ‘trends’ ou chansons qui sont à la mode et réfléchir à comment nous pouvons les adapter à un contenu sur l’UE, et il nous vient toujours mille idées”, résume Gallego.

De plus, elles se sont associées à Polétika, une plateforme à but non lucratif d’organisations et mouvements de la société civile, pour réaliser une campagne dédiée à encourager les jeunes à voter lors des prochaines élections européennes du 9 juin.

Gallego est optimiste quant à la mobilisation en vue de ces élections, bien qu’elle note qu’il « manque d’intention » de vote, surtout parmi les femmes.

Cette année, les élections européennes en Espagne ne coïncident avec aucun autre appel électoral, comme cela a été le cas parfois, et cela donne « un peu peur » quant à la participation qu’il pourrait y avoir, selon Gallego, car beaucoup de citoyens voient l’UE comme quelque chose de lointain.

Mais l’UE « n’est pas si loin, plus de la moitié des normes que nous avons en Espagne viennent de Bruxelles », argumente Gallego.

Dans la même veine, Echevarría dit que les contenus qu’elles produisent sur les lois espagnoles qui viennent de l’UE « suscitent beaucoup d’intérêt », comme « celle du bouchon attaché » aux bouteilles en plastique, qui découle d’une directive européenne pour promouvoir l’économie circulaire.

“Nous voulons encourager le vote des jeunes parce que les jeunes sont sous-représentés dans les institutions” européennes et “nous avons de grandes préoccupations que nous voulons voir sur la table” concernant des sujets comme le logement, l’insertion professionnelle et la protection de l’environnement, affirme Echevarría.

Selon elle, ces sujets ne sont pas abordés en partie parce que « ils ne font pas partie des compétences directes » que détient l’UE et aussi parce qu’il manque une perspective juvénile dans la prise de décisions – la moyenne d’âge des députés européens de cette législature est de 52 ans -.

“Comme le dit le Parlement européen, ‘si tu ne votes pas, d’autres voteront pour toi' », rappelle Echevarría. (20 mai)