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Juste avant l’été, les 27 États membres de l’UE se sont mis d’accord pour interdire le transbordement du GNL russe. À partir de mars 2025, il ne sera plus possible de transborder du GNL en provenance de Russie dans les ports européens sur d’autres navires qui transportent la cargaison vers d’autres parties du monde. Cela devrait porter un coup aux revenus que la Russie tire de la vente et du transport du GNL.
La Belgique est partie prenante en raison du terminal GNL de Zeebrugge, un point de transbordement important en Europe. Lors de la préparation des sanctions, les services concernés ont constaté qu’il y a besoin de plus de coordination. Il sera toujours possible de transborder du GNL pour un transport vers d’autres États membres au sein de l’UE.
La Belgique préconise donc un mécanisme de communication et de transparence. L’une des pistes possibles pourrait consister en une acceptation automatique du fret, à condition que l’expéditeur de la cargaison puisse prouver à l’avance qu’il a l’autorisation d’accoster dans un autre terminal de l’UE.
Il s’agit de préserver la concurrence loyale avec les autres États membres qui transbordent du GNL, mais aussi d’éviter que la Russie ne profite des lacunes au sein de l’UE pour contourner les sanctions.
Pour empêcher cela, la Belgique travaille également sur un système permettant de tracer et suivre l’origine du gaz. Notre pays insiste pour que d’autres États membres mettent aussi en place un système de contrôle. « Les sanctions doivent être efficaces pour empêcher que la machine de guerre russe continue d’être alimentée », a déclaré Van der Straeten.
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