Historique. Ce mot revient à Bruxelles et à Luxembourg, lorsque les politiciens et les diplomates doivent décrire la conférence gouvernementale, qui marquera mardi le début des négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE. Mais le chemin peut être long pour l’Ukraine. Cela est souligné par les déclarations du ministre hongrois des affaires européennes, János Bóka.
Le jour même de la conférence gouvernementale de l’Ukraine avec l’UE, il remet en question la voie de l’Ukraine vers l’adhésion à l’UE. Les déclarations sont particulièrement importantes, car la Hongrie assumera la présidence du Conseil de l’UE le 1er juillet. Ainsi, pendant les six prochains mois, c’est théoriquement la Hongrie qui devra mener les négociations avec l’Ukraine.
Selon János Bóka, il existe toutefois de nombreuses incertitudes quant à la mesure dans laquelle l’Ukraine est réellement prête, avec les réformes nécessaires, à devenir membre de l’UE.
« Les négociations d’adhésion n’ont pas encore vraiment commencé. Nous sommes toujours au début du processus de sélection. Il est très difficile de dire à quel niveau se trouve l’Ukraine. À mon avis, l’Ukraine est loin de répondre aux critères d’adhésion », déclare János Bóka en se rendant à la réunion ministérielle à Luxembourg.