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Luxemburg – La ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser veut maintenir les contrôles aux frontières allemandes jusqu’à ce qu’il y ait des solutions européennes. «Nous voulons continuer à réduire la migration irrégulière, arrêter les passeurs, mais aussi mettre un terme aux criminels et détecter les islamistes tôt», a déclaré la social-démocrate en marge d’une réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE à Luxembourg. D’autres pays voisins ont également réintroduit des contrôles aux frontières. On devra continuer à procéder aux contrôles aux frontières en Allemagne tant qu’il n’y aura pas de solutions européennes pour mieux protéger les frontières extérieures.
Centres de retour en dehors de l’UE
Un point pour une meilleure protection des frontières extérieures est l’efficacité de la politique de retour de l’UE. Déjà en mai, 15 pays de l’UE avaient demandé dans une lettre à la Commission européenne d’établir des centres en dehors de l’UE où les demandeurs d’asile refusés pourraient être placés jusqu’à leur expulsion.
Faeser s’est montrée réticente. Pour cela, il faudrait un État partenaire, ce qu’elle considère comme le «point le plus difficile». «Nous sommes encore en train d’examiner cela et nous irons bientôt vers le public avec des résultats.»
Orban ne veut pas laisser entrer les demandeurs de protection dans l’Union européenne
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a demandé mercredi dans un discours au Parlement européen que les procédures d’asile soient à l’avenir menées dans des États en dehors de l’UE dans des «hotspots» externes et que les demandeurs de protection ne soient plus autorisés à entrer dans l’Union. «Nous ne pouvons laisser entrer dans l’UE que ceux qui ont obtenu une autorisation préalable pour cela», a-t-il déclaré selon la traduction du Parlement. «C’est la seule solution. Tout le reste est une illusion.» (10 octobre)
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