Have the article read by OpenAI (Beta). Please note that AI translations may take some time to process.

Lire l’article via OpenAI (version bêta). Veuillez noter que le traitement des traductions par IA peut prendre un certain temps.

Les négociations de paix menées par les États-Unis avec la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’ont pas incité l’Union européenne à retarder son plan de suppression progressive des importations de combustibles fossiles russes, a déclaré Dan Jørgensen, commissaire européen à l’Énergie et au Logement, dans une interview à European Newsroom (ENR) publiée mercredi.

« Le plan a été reporté, mais l’effort ne l’est pas », a déclaré M. Jørgensen aux journalistes.

« Nous travaillons chaque jour à nous débarrasser du pétrole russe, mais ce n’est pas une mince affaire. »

Dan Jørgensen, commissaire européen à l’Énergie

Le plan de suppression progressive devait initialement être publié le 26 mars, mais la Commission l’a reporté sans préciser de nouvelle date. Jørgensen avait promis de présenter la feuille de route au cours des 100 premiers jours à son poste, mais ce délai n’a pas été respecté.

Des spéculations ont circulé concernant la volonté de l’UE de ne pas perturber les négociations de paix américano-russes sur l’Ukraine, l’avenir des relations économiques de l’Union avec le Kremlin étant également en jeu.

À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, la Commission européenne a dévoilé une stratégie majeure, baptisée RePowerEU, visant à devenir indépendante des importations de combustibles fossiles de Russie avant 2030 et à priver le Kremlin de revenus supplémentaires pour mener la guerre.

Pour y parvenir, l’UE prévoit de stimuler la production d’énergies renouvelables, d’améliorer les économies d’énergie et de s’approvisionner en combustibles fossiles auprès des États-Unis, de la Norvège et d’autres pays. Depuis lors, les membres de l’UE ont interdit les importations de charbon et, à quelques exceptions près, de pétrole brut en provenance de Russie, et se sont engagés à réduire les autres importations de combustibles fossiles.

Si l’élimination progressive des importations avait été facile, « nous l’aurions fait il y a trois ans », a déclaré Jørgensen. Le commissaire a souligné que, bien qu’aucune nouvelle date n’ait été annoncée pour ce plan, reporté à deux reprises, le report ne durerait pas des mois.

On continue à alimenter le trésor de guerre de Poutine

Outre la situation géopolitique mondiale, la Commission doit également prendre en compte les États membres de l’UE qui « seront les plus directement touchés par une coupure totale de l’accès au gaz russe », a déclaré Jørgensen, faisant référence à l’Allemagne, première économie de l’Union et toujours un gros importateur de combustibles fossiles russes comme le gaz naturel liquéfié (GNL).

En l’espace de deux ans, l’Union a considérablement réduit ses importations. La part des approvisionnements en provenance de Russie – ceux via gazoduc et gaz naturel liquéfié (GNL) en bouteille – est passée de 45 % en 2021 à 15 % en 2023.

Les Vingt-Sept consomment également moins de gaz dans leur ensemble, ce qui signifie que la proportion restante de 15 % représente un volume bien plus restreint. La Norvège et les États-Unis sont devenus les principaux fournisseurs de l’Union.

Le commissaire a reconnu le succès de la transition énergétique, mais a souligné que l’UE avait dépensé « plus d’argent en Europe pour acheter des combustibles fossiles et de l’énergie russes que nous n’en avons accordé à l’Ukraine en aides et subventions » sur la même période.

« Nous avons dépensé une somme équivalente au prix de revient de 2 400 nouveaux avions de chasse F-35 », a-t-il déclaré, soulignant que le bloc « contribue indirectement à alimenter le trésor de guerre de Poutine ». « Nous devons donc redoubler d’efforts pour devenir indépendants des importations russes. »

Conflit sur le transit du gaz slovaque

Jørgensen a également souligné son engagement à résoudre le différend entre la Slovaquie et l’Ukraine concernant le transport de gaz russe. Depuis le début de l’année, le Premier ministre slovaque Robert Fico est en conflit avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, car ce dernier a interrompu le transit du gaz russe, dont la Slovaquie est dépendante.

L’Ukraine accuse les pays qui achètent encore de l’énergie russe de contribuer à la machine de guerre de Moscou. Selon Fico, la décision de l’Ukraine n’est pas un simple geste politique inutile, mais une mesure qui coûtera des milliards d’euros à l’UE.

Jørgensen a déclaré que les calculs de la Commission concernant l’impact financier de la décision de Kiev n’étaient « pas les mêmes » que ceux du gouvernement slovaque, tout en soulignant que Bruxelles était toujours prête à aider les États membres confrontés à une difficulté.

Cet article est publié deux fois par semaine. Son contenu est basé sur les informations des agences participant à l’ENR.