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Bruxelles – Une solution efficace aux causes de la migration illégale nécessite une approche globale, a écrit le candidat tchèque au poste de commissaire européen Jozef Síkela aux eurodéputés. Selon lui, il est nécessaire de coopérer avec des partenaires pour renforcer leur capacité de gestion des frontières, mais il est également important de démanteler les réseaux de passeurs et de trafiquants d’êtres humains. Le Parlement européen a publié dans la nuit de ce jour les réponses écrites de tous les candidats aux questions des eurodéputés. Les candidats se prépareront désormais à des auditions publiques devant les différentes commissions du Parlement européen, qui se dérouleront à partir du 4 novembre. Síkela se présentera devant les eurodéputés le mercredi 6 novembre à 14h30.
Selon le candidat tchèque, la migration est influencée par de nombreux facteurs tels que le chômage, les conflits et l’insécurité, mais aussi par le changement climatique et les défis environnementaux. « Une solution efficace aux causes fondamentales de la migration illégale nécessite donc une approche globale qui prend en compte divers facteurs, » a déclaré l’ancien ministre tchèque de l’industrie et du commerce. « Nous devons utiliser tous les outils à notre disposition, à commencer par la diplomatie, la politique des visas et les incitations commerciales et d’investissement, » a-t-il ajouté, soulignant qu’il est nécessaire de traiter les causes fondamentales de la migration en créant également des opportunités d’emploi pour les jeunes. « Cela leur permettra de contribuer à la prospérité de leur pays d’origine, plutôt que de risquer leur vie sur des voies dangereuses, » a complété Síkela.
L’UE doit selon Síkela agir « résolument et de manière pragmatique » afin de limiter, en coopération avec les principaux pays d’origine et de transit des migrants, les « départs et passages illégaux ». Dans ce contexte, le futur commissaire européen tchèque souhaite travailler en étroite collaboration avec le commissaire européen aux affaires intérieures et à la migration, qui devrait être l’Autrichien Magnus Brunner, la vice-présidente exécutive de la CE Henna Maria Virkkunen de Finlande, chargée du portefeuille de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie, ainsi qu’avec la future commissaire européenne pour la Méditerranée Dubravka Šuica de Croatie.
« Au cours de ma vie professionnelle, ma priorité a été d’obtenir des résultats. Et je sais de première main que la croissance économique inclusive et durable est le principal moteur du développement durable, » a écrit Síkela. En ce qui concerne l’aide au développement, il est apparu ces dernières décennies que « le modèle traditionnel donateur-bénéficiaire a ses limites ». « Les pays qui ont réussi à réduire la pauvreté sont ceux qui ont investi dans le développement des infrastructures, la production nationale et l’éducation, intégrant ainsi leurs économies au commerce mondial et aux cercles d’investissement. Au 21ème siècle, les pays recherchent des partenariats, non des dépendances. Ils veulent renforcer leur résilience aux chocs externes, tout comme nous. Ils ont besoin de créer des emplois pour leur population croissante. Là où l’UE ne répondra pas à cette demande, d’autres répondront. Allons-nous les laisser faire ? C’est un choix politique auquel nous sommes confrontés, » a ajouté le candidat tchèque au poste de commissaire européen. (23 octobre)
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