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Un juge de la Cour de district de Sermersooq au Groenland a décidé jeudi que la détention provisoire de l’activiste environnemental Paul Watson devait être prolongée jusqu’au 5 septembre.

C’est ce qu’écrit la police du Groenland dans un communiqué de presse.

La détention provisoire vise à assurer la présence de Watson en lien avec la question de son extradition vers le Japon.

Paul Watson a fait appel de la décision à la Cour suprême du Groenland, qui doit maintenant statuer sur l’affaire.

Watson, 73 ans, qui a mené des actions environnementales pendant la majeure partie de sa vie, a été arrêté le 21 juillet à Nuuk par la police du Groenland, avec l’aide de la police danoise.

L’arrestation a été effectuée en vertu d’un mandat d’arrêt international du Japon, qui veut poursuivre Watson pour un incident en Antarctique en 2010, où des baleiniers japonais étaient en train de capturer et de tuer des baleines.

Les autorités japonaises estiment que l’activiste environnemental canado-américain a attaqué les baleiniers et les a empêchés de faire leur travail.

Le Japon a envoyé une demande au Danemark pour l’extradition de Watson. C’est le ministère de la Justice qui doit se prononcer à ce sujet.

Watson est co-fondateur de Greenpeace, dont il ne fait plus partie, et fondateur de l’organisation Captain Paul Watson Foundation.

Selon le média groenlandais Sermitsiaq.AG, lors de l’audience, le ministère public a argumenté que la détention provisoire devait être prolongée pour donner au ministère de la Justice le temps de décider si Watson devait être extradé au Japon.

Selon le média, les avocats de Watson ont argumenté qu’il ne devait pas être extradé au Japon.

Les avocats de Paul Watson avaient préalablement annoncé qu’ils présenteraient des vidéos prouvant, selon eux, que l’accusation la plus grave contre l’activiste n’était pas fondée.

L’accusation concerne la blessure causée à une autre personne, ce qui peut être puni jusqu’à 15 ans de prison au Japon.

Toutefois, selon Sermitsiaq.AG, le juge n’a pas autorisé la diffusion de la vidéo après que le ministère public ait argumenté qu’il ne serait pas possible de déterminer si le clip vidéo avait été manipulé.

Watson lui-même se déclare innocent de toutes les accusations.

« Je suis complètement innocent. C’est le Japon qui veut se venger », a-t-il déclaré lors de l’audience selon le média groenlandais.

Une audience est prévue le 4 septembre concernant la possible prolongation de la détention provisoire de Watson.