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Luxembourg/Sarajevo (Fena) – Le ministre des affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine Elmedin Konaković a déclaré à Fena depuis le Luxembourg que lors de la réunion des ministres des affaires étrangères des États membres de l’UE et des ministres des affaires étrangères des pays des Balkans occidentaux, il a été répété que tous dans l’Union sont en faveur de l’élargissement dans cette région.

Il a ajouté que lors de la réunion, à laquelle il a participé sur l’invitation du haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Josep Borrell, il a informé ses collègues des raisons pour lesquelles certains blocages sont survenus dans la mise en œuvre de l’agenda européen de la Bosnie-Herzégovine.

Konaković a souligné qu’il est clair pour tout le monde « que le seul coupable est Milorad Dodik (président de l’entité Republika Srpska) et ses collègues qui ont peur du rapprochement rapide avec l’UE et ont probablement reçu un ordre de Moscou pour ralentir et arrêter ce processus ».

Konaković a souligné que la délégation bosnienne à la réunion avait également montré des photos de la récente rencontre de Dodik avec le président russe Vladimir Poutine lors de laquelle Dodik avait promis que la Bosnie-Herzégovine ne s’associerait pas aux sanctions contre la Russie et avait demandé ses droits au sein des BRICS.

Par ailleurs, trois mois après le feu vert de l’Union européenne pour l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Bosnie-Herzégovine, de nombreux politiciens et analystes dans ce pays considèrent qu’il y a eu un blocage complet sur la voie européenne et que la dynamique est de plus en plus lente.

En raison des troubles politiques internes, la coalition au pouvoir n’a toujours pas réussi à s’accorder sur la mise en œuvre des réformes clés, telles que celles de la justice, la lutte contre la corruption et le renforcement de l’état de droit. La situation n’est pas non plus aidée par la politique séparatiste de plus en plus bruyante des dirigeants de l’entité Republika Srpska.

Pour que la Bosnie-Herzégovine obtienne un cadre de négociation, les autorités doivent remplir les huit points clés de 2022, parmi lesquels l’adoption de la loi sur le Conseil supérieur de la magistrature et des procureurs, les tribunaux, les conflits d’intérêts, la lutte contre la corruption, le contrôle des frontières et des migrations, le mécanisme national de prévention contre la torture, ainsi que la protection de la liberté des médias et des journalistes. (25.6.)