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LUXEMBOURG/WASHINGTON (ANP) – Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof veut examiner au cas par cas si les Pays-Bas boycotteront les réunions de l’UE organisées par la Hongrie.

La Commission européenne va en effet boycotter de telles réunions en Hongrie à Budapest. La commission a décidé de n’envoyer que des fonctionnaires aux réunions plutôt que des commissaires européens. La décision de la commission découle de la frustration causée par le manque de consultation du président en exercice de l’UE, la Hongrie, concernant les récents voyages diplomatiques du Premier ministre hongrois Viktor Orbán en Russie et en Chine, entre autres.

Mais les Pays-Bas ne veulent pas aller aussi loin. « Orbán a clairement indiqué qu’il ne parlait pas au nom de l’Union européenne », a déclaré Schoof à Luxembourg au sujet des voyages d’Orbán. « Bilateralement, chaque pays peut faire ce qu’il veut. » Les Pays-Bas jugeront s’ils doivent boycotter les réunions de l’UE « en concertation avec les autres États membres de l’UE » et « au cas par cas », a déclaré Schoof.

Schoof a rencontré à Luxembourg le Premier ministre Luc Frieden et a discuté avec lui d’une éventuelle ligne Benelux sur diverses questions politiques. Frieden a été plus catégorique après la réunion : il est contre le boycott des réunions hongroises. « Dans une démocratie, les gens se parlent », a déclaré Frieden. Il pense également « que notre position sera mieux perçue si nous allons en Hongrie et parlons clairement avec les Hongrois de nos valeurs ».

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Caspar Veldkamp a évoqué la semaine dernière lors du sommet de l’OTAN à Washington cette différence de point de vue sur la meilleure manière de traiter avec la Hongrie. « Il y a aussi des collègues qui disent : vous devez justement » assister à de telles réunions organisées par la Hongrie, a-t-il dit à propos d’un boycott annoncé par un grand nombre de pays d’Europe du Nord. Veldkamp voulait d’abord en discuter davantage avec les autres États membres de l’UE. Il s’attendait à ce que les discussions aient lieu cette semaine.

Le fait que les Pays-Bas, contrairement à de nombreux autres États membres, ne prennent pas encore de décision ne vient pas, par exemple, du fait que le PVV et le VVD aient des opinions très différentes sur la Hongrie, a assuré Veldkamp. « Je n’ai encore rien remarqué de divisions au sein du gouvernement. »

Le chef du PVV Geert Wilders et Orbán sont des alliés de longue date. La grande majorité de la Deuxième Chambre est au contraire très critique à l’égard du Premier ministre hongrois.

(15 juillet 2024)