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La Norvège ne peut pas dire non à toutes les directives de l’UE dans le paquet énergétique de l’UE, sans susciter des doutes sur la crédibilité de l’accord de l’EEE.
Et c’est à un moment où elle est « plus importante que jamais ».
C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre du Parti travailliste lors d’une conférence de presse jeudi après-midi.
La conférence de presse survient à la suite du départ du Senterpartiet du gouvernement en raison de son mécontentement face à la ligne européenne du Parti travailliste.
Selon les médias publics norvégiens NRK, le conflit porte sur le fait que le Parti travailliste souhaite introduire trois directives du paquet énergétique de l’UE, mais le Senterpartiet n’est pas d’accord. Le parti craint que le paquet énergétique complet ne soit introduit par la suite.
– Le Parti travailliste estime que nous devons continuer à nous rapprocher du marché énergétique de l’UE. La conclusion pour ma part est que le Senterpartiet ne le souhaite pas, a déclaré le chef du Centreparti, Trygve Slagsvold Vedum, lors d’une conférence de presse plus tôt dans la journée, selon les médias.
Lors de la conférence de presse du Premier ministre, Jonas Gahr Støre souligne que la participation de la Norvège aux directives n’a rien à voir avec « les prix de l’électricité ou la cession du pouvoir à quiconque, y compris l’UE ».
– Il s’agit de nous protéger et de nous assurer que nous ne sommes pas exposés, par exemple, à un conflit commercial et à une guerre tarifaire entre l’Europe et les États-Unis, dit-il.
Plus tôt dans la journée, le Senterpartiet a clairement indiqué que, malgré l’annonce du gouvernement, « ils trouvent naturel » que Jonas Gahr Støre continue en tant que Premier ministre.
Selon NRK, il faudra plusieurs jours – peut-être une semaine – avant que le nouveau gouvernement ne soit en place.