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Le commissaire à l’Énergie, Dan Jørgensen, a déclaré que le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, bien que regrettable, constitue une opportunité pour l’Europe d’attirer davantage d’investissements.
Le message du président Donald Trump sur la protection du climat signifie que « les investissements vont se détourner » des États-Unis et, espérons-le, se diriger vers l’Union européenne, a déclaré M. Jørgensen, dans une interview à European Newsroom (ENR), publiée mercredi.
« Le changement climatique ne disparaîtra pas, il faut donc que quelqu’un prenne la relève lorsque [d’autres] se retirent, et c’est une de nos ambitions. C’est aussi une opportunité pour nous », a-t-il estimé.
Les États-Unis ont opéré un changement radical de politique climatique après le retour à la Maison Blanche de M. Trump, qui a abrogé la réglementation du secteur pétrolier et gazier afin de promouvoir la production d’énergies fossiles. Washington souhaite également que ses alliés achètent davantage d’énergie aux États-Unis, notamment du gaz naturel liquéfié (GNL).
Alors que l’UE s’efforçait d’abandonner le pétrole et le gaz russes à la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en 2022, les États-Unis sont devenus un fournisseur majeur du bloc, suscitant des inquiétudes quant à l’aggravation de sa dépendance envers les Américains en matière de sécurité et de défense.
Pour illustrer les efforts faits en vue d’éviter qu’un nouveau fournisseur majeur puisse manipuler les prix de l’énergie par des restrictions d’approvisionnement à des fins politiques, comme l’a fait la Russie par le passé avec ses livraisons de gaz par gazoduc, Jørgensen a cité les réformes de l’UE en matière de prix du marché de l’énergie et l’accent mis par l’Union sur les contrats à long terme lors des négociations.
« Nous améliorons la transparence du fonctionnement du marché du gaz en Europe. Nous le contrôlons mieux », a déclaré le commissaire. « Nous disposons de règles très claires sur la fixation des prix, qui doivent respecter, ou plutôt refléter, l’écart entre l’offre et la demande. Le cadre juridique est donc en place ».
« Bien entendu, nous insisterons sur le fait que, quels que soient les pays avec lesquels nous traitons, il s’agit essentiellement d’un marché, et que cela doit fondamentalement se faire dans le cadre d’un marché. »
Le commissaire serait prêt, a-t-il ajouté, à renforcer les règles afin de garantir la transparence du marché énergétique de l’UE en cas de problèmes futurs.
L’approvisionnement américain en GNL est crucial
Jørgensen a toutefois reconnu le rôle crucial que les livraisons de GNL depuis les États-Unis joueraient à l’avenir dans l’économie européenne, car il existe très peu d’alternatives d’approvisionnement.
« Actuellement, les États-Unis sont le deuxième fournisseur de l’Europe après la Norvège. C’est crucial pour les secteurs de nos sociétés qui ne sont pas encore sortis de leur dépendance au gaz », a-t-il déclaré.
« Il est clair qu’à l’avenir, nous consommerons progressivement moins de gaz, car cela fait partie intégrante de la décarbonation de nos sociétés. Mais il est également clair que, même si les choses progressent rapidement dans la bonne direction, des industries et des foyers continueront de dépendre du gaz pendant encore quelques années », a conclu le commissaire.
Cet article est publié deux fois par semaine. Son contenu est basé sur les informations des agences participant à l’ENR.