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Bruxelles – L’UE promet de répondre « avec fermeté » si les États-Unis menacent avec des tarifs douaniers et une guerre commerciale.

« Nous sommes prêts », déclare la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

« Si nous sommes attaqués de manière injuste ou arbitraire, l’UE répondra avec fermeté. Ces tarifs augmentent les coûts pour les entreprises et nuisent aux travailleurs et aux consommateurs. Nous n’y voyons pas beaucoup de bien », dit-elle lors de la conférence de presse après le sommet informel au palais d’Egmont à Bruxelles lundi soir.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson considère comme acquis que l’UE réagira de manière collective. Mais il espère encore qu’il n’y aura pas de tarifs, grâce à des arguments purement économiques.

« Les tarifs sont fondamentalement mauvais. S’imposer mutuellement des tarifs est une mauvaise politique économique dont personne ne bénéficiera à long terme », dit Kristersson – soulignant qu’il y a d’autres avec qui commercer que les États-Unis.

« Nous sommes un grand bloc de 450 millions de personnes ayant notre propre libre-échange et nous voulons autant de libre-échange que possible avec d’autres parties du monde. Les États-Unis sont importants, mais le monde est encore plus grand. C’est pourquoi nous concluons de nouveaux accords de libre-échange entre l’Europe et d’autres grands et petits continents », dit le Premier ministre suédois à Bruxelles.

Si, malgré tout, une décision de Donald Trump devait être prise, l’UE devrait répondre avec ses propres tarifs – ciblant principalement des produits fabriqués dans des régions des États-Unis où le président Trump compte certains de ses partisans les plus fidèles.

Le bourbon américain, les motos et le jus d’orange de Floride sont quelques exemples qui pourraient être concernés.

(3 février)