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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by Europa Press.

Bruxelles : Les Espagnols sont moins préoccupés par la sécurité et la défense que la moyenne européenne, car alors que 36 % des Européens pensent que l’UE doit se concentrer sur ces sujets, en Espagne ce chiffre est de 20 %, selon le baromètre de l’hiver.

En plein débat sur la sécurité et la défense européennes, l’enquête européenne révèle qu’en comparaison avec le reste de l’UE, les citoyens espagnols sont plus enclins à ce que le bloc joue un rôle plus large dans la sécurité des citoyens, avec un chiffre de 72 %. De plus, la demande pour que l’UE soit unie en temps de crise est également supérieure à celle du bloc, avec 93 %.

De même, 85 % demandent à ce que l’UE se dote de plus de moyens pour agir face aux crises actuelles, également au-dessus des 76 % de moyenne en Europe. En revanche, les Espagnols sont moins préoccupés par la sécurité et la défense et alors que 36 % des Européens estiment que l’UE doit se concentrer sur ces questions, en Espagne, ce chiffre est de 20 %.

La baisse de l’intérêt pour les questions climatiques se reflète de la même manière en Espagne et dans le reste du bloc européen. Sur l’ensemble des personnes interrogées, 18 % estiment que l’UE devrait se concentrer sur les questions climatiques à l’avenir, tandis que 14 % des Espagnols partagent cet avis. La baisse par rapport au précédent Eurobaromètre est de 13 points en Espagne et de 6 points dans la moyenne européenne.

L’Eurobaromètre reflète néanmoins l’engagement en faveur de l’unité. 89 % des Européens demandent que les États membres de l’Union européenne soient plus unis face aux défis mondiaux actuels et 76 % défendent qu’ils soient dotés de plus de moyens.

L’enquête, à laquelle ont participé plus de 26 000 personnes, révèle que la sécurité et la défense sont une priorité pour l’UE. En effet, elle montre que 36 % des Européens considèrent ce domaine comme prioritaire pour que l’UE se renforce à l’avenir, suivi de la compétitivité et de l’économie, 32 %, et de l’énergie, 27 %, comme prochaines priorités.

L’Eurobaromètre indique que la question de la sécurité est la plus mentionnée dans les pays du nord et de l’est du continent, comme la Lituanie, la Pologne ou l’Allemagne, tandis que des États membres du sud, comme l’Italie, le Portugal et la Grèce, pointent vers l’économie. L’Espagne, Malte et Chypre estiment que l’UE doit se concentrer sur l’éducation et la recherche.

Dans ces conditions, les citoyens européens défendent un rôle plus important de l’UE face aux crises mondiales et aux risques de sécurité. Deux tiers des personnes interrogées, soit 66 %, estiment que le rôle futur de l’UE devrait être plus important pour protéger les citoyens contre les crises mondiales et les risques de sécurité, bien que de grandes différences existent au sein de l’UE, où la Pologne, la Roumanie et la République tchèque sont en dessous de 50 %.

Dans tous les cas, une immense majorité, 89 %, demandent davantage d’unité entre États membres face aux crises   –   seule la République tchèque et la Roumanie voient ce chiffre baisser en dessous de 80 %   –   tandis que 76 % préconisent que l’UE soit dotée de plus de moyens pour faire face aux défis mondiaux, une question qui suscite un large soutien dans des pays comme la Finlande, Chypre ou Malte, et un moindre soutien en Slovénie et en Slovaquie.

D’un autre côté, l’échantillon démographique montre un record positif concernant la perception de l’UE dans les États membres, puisque 74 % des citoyens affirment que leur pays a bénéficié de son entrée dans le bloc.

C’est le chiffre le plus élevé depuis 1983, lorsque l’Eurobaromètre a commencé à poser cette question dans ses enquêtes. Cette donnée consolide la tendance à la hausse de l’UE dans ses propres États membres, car il y a une décennie, en 2015, 60 % des personnes interrogées signalaient l’impact positif de l’UE dans leurs États membres, et depuis fin 2020, elle a toujours enregistré un chiffre d’au moins 70 %.

Dans le cas de l’Espagne, 76 % des personnes interrogées considèrent que le pays a bénéficié de son entrée dans l’UE, un peu au-dessus de la moyenne européenne, et à l’opposé de l’Italie, de la Lettonie, de l’Autriche, de la République tchèque, de la Grèce, de la France et de la Bulgarie, où moins de 70 % des personnes interrogées estiment que l’adhésion à l’UE a été bénéfique pour leur pays. (25 mars)