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STRASBOURG – Le Parlement européen (PE) a décidé ce jeudi (18 juillet) par un vote secret qu’Ursula von der Leyen restera présidente de la Commission européenne (CE) pour un second mandat. La politicienne allemande a également réussi à convaincre les eurodéputés slovaques de Progresívne Slovensko (PS), tandis que le Mouvement chrétien-démocrate (KDH) respecte, selon ses propres déclarations, le consensus convenu, écrit le correspondant de TASR.
        Tandis que les eurodéputés de Smer-SD, Hlas-SD et Republika ont confirmé à TASR avant le vote qu’ils voteraient contre l’élection de von der Leyen, les représentants de PS et KDH ont indiqué qu’ils attendraient de voir comment elle répondrait à leurs demandes lors de son intervention de jeudi à la plénière.
        En fin de compte, von der Leyen a été soutenue pour le poste de présidente de la CE par les six eurodéputés de PS. Selon Martin Hojsík, le mouvement a réussi à intégrer la majorité de ses demandes dans son programme.
        « Par rapport à la semaine dernière, lorsque nous avons rencontré von der Leyen dans le cadre du groupe Renew Europe, elle a présenté dans son discours d’aujourd’hui (jeudi) des priorités qui sont perçues comme allant dans la bonne direction, notamment dans les domaines que nous considérons importants », a déclaré Ľubica Karvašová à TASR. Elle a ajouté que les demandes concernaient la protection de l’état de droit, la liberté des médias, les droits des femmes, la sécurité, le soutien aux régions ou encore la compétitivité et la prospérité.
        L’eurodéputée du KDH, Miriam Lexmann, a déclaré que son parti respecte le consensus convenu sur la réélection de von der Leyen, auquel la Slovaquie a également adhéré lors du sommet de juin des dirigeants des États membres de l’UE.
        « En cette période turbulente et difficile pour les citoyens de l’UE, nous avons besoin de stabilité et d’unité, c’est pourquoi le KDH s’est rallié à ce consensus constructif lors du vote. Cependant, nous avons fixé des conditions claires qui ont été intégrées dans le programme d’Ursula von der Leyen, et nous attendons maintenant qu’elles soient remplies », a écrit Lexmann dans un communiqué. Elle a ajouté que parmi les demandes qu’elle avait transmises à la présidente de la CE lors d’une réunion en personne figuraient la révision de l’interdiction des moteurs à combustion, d’autres parties du Pacte vert européen, la gestion efficace de la migration dans les pays tiers ou encore la sécurité alimentaire, y compris le soutien aux agriculteurs.