de flag go to the original language article
This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by APA.

Bruxelles – Les ministres des Affaires étrangères de l’UE discuteront lundi lors de leur dernière réunion avant Noël de la réponse européenne au changement de pouvoir en Syrie. La Hautreprésentante Kaja Kallas a annoncé avant la réunion que l’UE établirait un contact direct avec les nouveaux dirigeants en Syrie dès lundi. Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, veut également miser sur le dialogue.

« J’ai chargé un diplomate de haut rang de l’UE en Syrie de se rendre à Damas pour entrer en contact avec le nouveau gouvernement. Nous discuterons aujourd’hui aussi de comment et à quel niveau » l’UE entretiendra des relations avec le nouveau régime, a déclaré Kallas. Il est important non seulement « ce qu’ils disent, mais aussi ce qu’ils font. La Syrie fait face à un avenir incertain, et nous devons nous assurer qu’elle prend la bonne direction. » Les discussions se concentreront sur l’intégrité territoriale de la Syrie et la gestion du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a pris le pouvoir.

« L’objectif essentiel qui nous unit tous est que nous voulons protéger l’intégrité territoriale de la Syrie, que nous voulons assurer une évolution vers un gouvernement inclusif et assurer une transition pacifique », a souligné Schallenberg lundi à Bruxelles. De son point de vue, « il est essentiel que nous ne travaillions pas avec des conditions préalables, mais que nous établissions d’abord une voie de dialogue », a-t-il souligné à plusieurs reprises.

Concernant le débat sur les procédures d’asile suspendues par plusieurs pays de l’UE – dont l’Autriche – pour les Syriens, Schallenberg a déclaré que le « statut d’asile n’est pas un statut à viser. » L’objectif doit être de créer des situations dans les pays d’origine pour que les gens puissent revenir. Pour le moment, cela n’est pas encore possible en Syrie. « Mais si 17 États de l’UE suspendent logiquement les procédures d’asile en cours », il est « logique de se pencher sur la situation sur place ». (16.12.2024)