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Bratislava – Le président de la République slovaque Peter Pellegrini, le vice-président du parlement chargé de sa gestion Peter Žiga (Hlas-SD) et le Premier ministre Robert Fico (Smer-SD) signeront le 1er septembre à Bratislava une déclaration commune sur les questions de politique étrangère, où ils déclareront une approche unifiée vis-à-vis de l’UE et de l’OTAN. TASR en informe.
Le président a confirmé cette information après une rencontre avec le Premier ministre mardi. Pellegrini a également salué le fait que la question de l’ajustement des relations au sein de la coalition sera abordée lors des négociations de coalition.
« Nous signerons ensemble une déclaration des trois plus hauts représentants constitutionnels sur les questions de la démarche commune de politique étrangère de la République slovaque, où nous déclarerons clairement où appartient la Slovaquie, quelle politique étrangère elle veut mener et où nous montrerons l’unité dans la démarche, afin qu’il n’y ait aucun doute, » a déclaré le président. Il a précisé qu’il souhaitait renouer un dialogue intense au niveau des trois plus hauts représentants constitutionnels et rechercher des solutions et des démarches communes sur les questions intérieures et étrangères.
Il a ajouté que lors de la rencontre avec Fico, ils ont discuté des autres activités professionnelles du Premier ministre dans le domaine de la politique étrangère, de la prochaine session parlementaire et de la situation actuelle dans la coalition gouvernementale. Il est convaincu que revenir à la résolution des problèmes de la Slovaquie et à la réalisation des priorités de la Déclaration de programme du gouvernement est « la meilleure recette » pour ramener la société à la tranquillité.
Le président a noté qu’il s’agissait de la première rencontre officielle avec Fico depuis l’attentat de mai. « Parfois, il me semble que votre (de Fico, note TASR) empressement à une réhabilitation rapide et votre retour relativement rapide à l’exercice complet des fonctions de Premier ministre ont donné l’impression à une partie de la société que rien de grave ne s’était passé et que la société et une partie de la représentation politique étaient revenues à ce que c’était avant, parfois même avec une intensité accrue dans l’extrême rivalité politique, » a-t-il noté. Il est donc nécessaire, selon lui, de signaler que l’attaque contre le Premier ministre était et est également une attaque contre la démocratie de la République slovaque. (27 août)