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Madrid/Bruxelles – La ministre de la Défense du gouvernement espagnol, Margarita Robles, et le commissaire de la Défense et de l’Espace de l’Union Européenne, Andrius Kubilius, ont convenu ce mardi que le contexte international actuel est « une opportunité » pour « faire un saut décisif » dans la promotion de l’«Union de la Défense» et soutenir l’industrie militaire européenne « en la rendant plus solide et résiliente ».

Lors d’une conversation téléphonique, Robles et Kubilius ont abordé la « nécessité urgente » de maintenir les mesures de financement actuelles et d’en envisager de nouvelles, étant une question d’une importance capitale pour que l’Europe puisse se doter des capacités nécessaires pour renforcer sa sécurité et sa défense et, en même temps, renforcer l’OTAN.

En outre, le commissaire européen et la ministre espagnole ont convenu que ces initiatives devraient exploiter « le potentiel des petites et moyennes entreprises » et que la génération d’emploi conséquente devrait s’établir dans « une répartition régionale équitable ».

La ministre de la Défense a réitéré l’engagement espagnol sur le soutien à l’Ukraine et l’aspiration à ce que toute l’Europe contribue, sans fissures, à renforcer ce pays, comme un pas essentiel vers la réalisation d’une paix durable en Ukraine et sur tout le continent.

Enfin, les deux autorités ont convenu de l’opportunité de maintenir un contact direct, notamment en ces moments de fort élan à l’«Union de la Défense», avec une attention particulière tant aux « menaces » provenant de l’Ukraine, qu’à celles du flanc sud, mentionnant spécifiquement les importants défis de sécurité présents au Sahel.

Cette conversation a eu lieu le même jour où la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé un nouvel instrument avec lequel elle veut mobiliser 150 milliards d’euros en prêts pour augmenter les dépenses de Défense dans l’Union Européenne, dans le cadre d’un plan de réarmement visant à allouer jusqu’à 800 milliards en Défense pour la prochaine décennie face à l’approche des États-Unis avec la Russie pour mettre fin au conflit en Ukraine.

 « La véritable question qui se pose à nous est de savoir si l’Europe est prête à agir avec la détermination que dicte la situation et si elle est prête et capable d’agir avec la rapidité et l’ambition nécessaires », a assuré la présidente communautaire dans une déclaration sans questions depuis Bruxelles sur la lettre qu’elle a envoyée aux capitales européennes avec des options pour renforcer la Défense européenne en vue du sommet extraordinaire de ce jeudi, où les dirigeants de l’UE sont appelés à prendre des décisions.

Dans sa missive, la dirigeante de l’exécutif européen rejette une réponse incrémentale de l’UE face à la situation en Ukraine et à l’urgence de réarmer l’Europe et plaide pour « être à la hauteur du moment » et « rassembler l’esprit collectif de défense de la démocratie ». (4 mars)