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Madrid – Les gouvernements d’Espagne, d’Irlande et de Norvège ont annoncé ce mercredi la reconnaissance de l’État de Palestine, une décision qui entrera en vigueur le 28 mai dans les trois cas et qui intervient après des semaines de contacts pour tenter de rallier des soutiens au sein de l’Union européenne (UE) en vue de la concrétisation de la solution à deux États.

Les annonces faites aujourd’hui par l’Espagne, la Norvège et l’Irlande portent à 146 le nombre d’États membres des Nations Unies reconnaissant l’État de Palestine.

Au sein de l’UE, la France a exclu une reconnaissance immédiate de la Palestine; l’Allemagne a affirmé qu’il n’y avait « pas de raccourcis » pour la solution à deux États, ce qui nécessitera des négociations plus larges, et l’Italie s’est montrée favorable, mais a plaidé pour que les progrès viennent de négociations entre les parties.

De leur côté, Malte et la Slovénie avaient discuté avec l’Espagne et l’Irlande de la reconnaissance de l’État palestinien, mais elles envisagent encore de franchir le pas.

La décision prise aujourd’hui par ces trois pays a conduit le gouvernement d’Israël à convoquer ses ambassadeurs en Espagne, en Irlande et en Norvège. De plus, en Espagne, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a convoqué l’ambassadrice espagnole, Ana Solomon, au ministère.

« Ils ont décidé de décerner une médaille d’or aux assassins du Hamas », a dénoncé le ministre israélien dans un communiqué, dans lequel son département a précisé qu’il montrerait à l’ambassadrice espagnole la vidéo de l’attaque du groupe terroriste du 7 octobre dernier contre Israël.

En revanche, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a salué la reconnaissance et a souligné qu’elle constitue une contribution à la réalisation de la solution à deux États pour mettre fin au conflit avec Israël.

De son côté, le Hamas a salué la décision et a souligné qu’elle était « un pas important » vers l’établissement « d’un État indépendant avec Jérusalem comme capitale ».

Les annonces de l’Irlande, de la Norvège et de l’Espagne ont été presque simultanées. Le premier à l’annoncer a été le Premier ministre de Norvège, Jonas Gahr Store, qui a déclaré qu’ « il ne peut y avoir de paix au Moyen-Orient sans que les Palestiniens et les Israéliens aient leur propre État et sans une solution à deux États ».

« Aujourd’hui, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne annoncent que nous reconnaissons l’État de Palestine », a déclaré ensuite lors d’une conférence de presse à Dublin, le Premier ministre irlandais, Simon Harris, qui a noté que « c’est un jour historique et important pour l’Irlande et pour la Palestine ».

Parallèlement, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé au Congrès des députés que l’Espagne reconnaîtra l’État de Palestine le 28 mai après avoir conclu un accord avec Sumar, formation qui fait également partie de son gouvernement.

Le président espagnol a assuré que la reconnaissance « n’est contre personne », mais « en faveur de la coexistence pacifique entre Israël et la Palestine ». « C’est un acte de paix, de justice et de cohérence », a-t-il résumé.

Le chef du gouvernement espagnol, qui espère que cette reconnaissance contribuera à ce que d’autres pays occidentaux suivent la même voie, a indiqué qu’il avait transmis ces arguments aussi bien au roi Felipe VI qu’à la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen; au président du Conseil européen, Charles Michel, et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avant de le faire devant le Congrès des députés. (22 mai)