Le secrétaire d’État à la Justice du gouvernement espagnol, Manuel Olmedo, a plaidé ce mardi pour la création d’une nouvelle catégorie de crime européen pour les délits de haine, en particulier dans le domaine du racisme, de la xénophobie et de la LGBTphobie.
Selon le ministère de la Présidence, de la Justice et des Relations avec les Cortes, Olmedo s’est exprimé ainsi dans le cadre d’une réunion informelle des ministres de la Justice et des Affaires intérieures (JAI) de l’Union européenne, tenue à Budapest sous la présidence hongroise.
Lors de la réunion, il a également été délibéré sur le rôle de l’Intelligence Artificielle dans la Justice qui, selon Olmedo, peut contribuer à identifier et à rapporter des discours de haine et de discrimination en ligne.
L’Espagne a défendu l’utilité de l’Intelligence Artificielle pour renforcer l’efficacité et l’accessibilité des systèmes de Justice et pour garantir le respect des droits fondamentaux, soulignant la nécessité que sa mise en œuvre se fasse selon des paramètres d’éthique et de transparence.
Olmedo a exposé les avancées de l’Espagne dans le développement et la mise en œuvre de technologies basées sur l’Intelligence Artificielle pour améliorer l’efficacité et l’accessibilité des services judiciaires, dans des aspects tels que l’anonymisation des documents, la classification documentaire, le résumé automatique des documents judiciaires, la textualisation des enregistrements, l’élimination automatique des casiers judiciaires ou le système de lecture facile.
Dans le chapitre relatif à la coopération judiciaire, il a réitéré la nécessité de consolider les instruments législatifs adoptés dans le domaine pénal au cours des années passées, le Parquet européen, et la reconnaissance mutuelle des décisions judiciaires. (23 juillet)