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Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a fait appel ce lundi à « l’unité et la solidarité » de l’UE et a rejeté les boycotts au sein de l’Union comme celui impulsé par la Suède contre la présidence hongroise du Conseil pour punir le voyage du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, en Russie.

« Les voyages d’Orbán ne le concernent que lui et, évidemment, ne représentent pas la position consensuelle de la politique étrangère de l’UE ni de l’Espagne, mais l’Espagne n’est pas non plus favorable aux boycotts ; il ne peut y avoir de boycotts au sein de l’UE car cela suppose l’unité et la solidarité », a souligné Albares dans des déclarations aux médias à Bruxelles, où il participe à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

Alors que les gouvernements nordiques et baltes, ainsi que la Pologne, préconisent un boycott des réunions de la présidence semestrielle de la Hongrie sur leur territoire, des pays comme l’Allemagne et l’Espagne rejettent cette mesure. « Nous allons évaluer réunion après réunion en fonction du contenu de l’ordre du jour », a expliqué Albares, indiquant qu’il y a des dossiers d’une importance particulière pour l’Espagne dans lesquels sa « présence et sa voix doivent être garanties ».

Dans le calendrier des réunions, les ministres des Affaires étrangères doivent se réunir fin août à Budapest lors de la réunion informelle traditionnelle qui marque chaque début de présidence tournante du Conseil de l’UE. Cependant, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, envisage de déplacer la convocation à Bruxelles en réponse aux actions d’Orbán. À ce propos, Albares a assuré qu’il écouterait ce que proposerait Borrell, à qui revient la décision du lieu et du moment de cette réunion.

Pour l’instant, le gouvernement espagnol n’a pas l’intention de se joindre au boycott de la présidence tournante du Conseil de l’UE, qui revient à la Hongrie, et enverra ce lundi à Budapest le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, pour la réunion informelle de la Justice et de l’Intérieur.

Ce sera mardi le tour des ministres de la Justice, bien qu’il ne soit pas prévu que le titulaire espagnol, Félix Bolaños, y assiste. Mercredi, il y aura une réunion informelle des ministres de la Santé, à laquelle la ministre Mónica García n’assistera pas non plus, qui enverra le secrétaire d’État en raison d’engagements préalables.

Pour sa part, la deuxième vice-présidente et leader de Sumar, Yolanda Díaz, a annoncé qu’elle n’a pas l’intention d’assister au Conseil informel de l’Emploi en octobre à Budapest. Depuis le début du mois de juillet, Budapest a accueilli trois réunions ministérielles informelles, mais l’Espagne n’a envoyé de ministre qu’à l’une d’elles. À la réunion informelle de la Compétitivité et à celle de l’Énergie, aucun ministre espagnol n’a assisté, bien que la troisième vice-présidente, Teresa Ribera, soit présente à celle de l’Environnement.

Depuis le ministère des Affaires étrangères, on a indiqué que la représentation aux réunions serait évaluée en fonction de l’ordre du jour. « L’Espagne évalue les ordres du jour et la participation aux réunions du Conseil, en assurant une représentation adéquate et la continuité du travail institutionnel qui ne doit pas être interrompu ». (21 et 22 juillet)