es flag go to the original language article
This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Bruxelles – L’Union européenne (UE) s’est distanciée ce vendredi de la réunion que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a tenue aujourd’hui avec le président russe, Vladimir Poutine, en assurant qu’il n’a aucun mandat pour se rendre à Moscou et en lui demandant de faire preuve « d’unité » avec ses partenaires européens face à la guerre en Ukraine. 

« La visite du Premier ministre Viktor Orbán a lieu exclusivement dans le cadre des relations bilatérales entre la Hongrie et la Russie », a déclaré le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, dans un communiqué. 

Le chef de la diplomatie européenne a ajouté que le fait que Budapest détienne la présidence tournante de l’UE depuis le 1er juillet dernier « n’implique aucune représentation extérieure de l’Union », car cette fonction incombe tant au haut représentant lui-même qu’au président du Conseil européen, Charles Michel

Précisément, Michel a écrit hier un message sur le réseau social X rappelant la position officielle de l’UE concernant la guerre : « La Russie est l’agresseur, l’Ukraine est la victime. Aucune discussion concernant l’Ukraine ne peut avoir lieu sans l’Ukraine ». 

Dans la même veine, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a assuré sur la même plateforme que « seule l’unité la détermination ouvriront la voie vers une paix globale, juste et durable en Ukraine ». 

Et elle a dit à Orbán que « l’apaisement n’arrêtera pas Poutine ». 

La Première ministre d’Estonie, Kaja Kallas, qui a été choisie par les dirigeants de l’UE comme la future cheffe de la diplomatie européenne en remplacement de Borrell à partir du mois de novembre prochain, s’est également exprimée à propos de son voyage à Moscou. 

Orbán « exploite la présidence de l’UE pour semer la confusion. L’UE est unie, clairement du côté de l’Ukraine et contre l’agression russe », a-t-elle affirmé sur le réseau social X, une des dirigeantes qui a le plus élevé la voix contre Poutine depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. 

Un message similaire a été écrit par le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, lorsqu’il a qualifié Orbán d' »irresponsable et de déloyal » pour « utiliser la présidence hongroise de l’UE pour se rendre à Moscou et rencontrer le président Poutine ». 

« Cela envoie un mauvais signal au monde extérieur et c’est une insulte à la lutte des Ukrainiens pour leur liberté. Viktor Orbán est seul dans cette démarche. Il ne parle ni au nom de l’UE ni d’aucun chef d’État ou de gouvernement de l’UE », a assuré Kristersson sur X. 

Après sa réunion avec Poutine, le Premier ministre hongrois a déclaré que les positions de la Russie et de l’Occident concernant la guerre en Ukraine sont très éloignées, bien qu’il ait exprimé sa disposition à se rapprocher de la paix par le biais de discussions.

« Je voulais écouter et j’ai écouté l’opinion de Poutine (…) Les positions sont très éloignées, il faut faire beaucoup de pas pour se rapprocher de la fin de la guerre, mais le pas le plus important était l’établissement des contacts et je continuerai à travailler », a déclaré Orbán aux médias.

Avant cette intervention, le porte-parole de la Commission européenne, Eric Mamer, a rappelé que les présidents des institutions communautaires ont assisté à la conférence de paix qui s’est tenue en Suisse le 15 juin dernier, « un processus qui se gère au niveau de l’UE ». 

« L’unité concernant cette guerre d’agression est, nous en sommes convaincus, absolument essentielle. C’est pourquoi il nous semble que continuer ce processus et non pas avec des initiatives individuelles, nous avons les meilleures options pour parvenir à cette paix juste et durable », a affirmé Mamer. (5 juillet)

La responsabilité éditoriale de cet article incombe exclusivement à EFE.