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Paris – L’effet des subventions de l’État et de l’Union européenne sur le développement du transport combiné de fret, visant à renforcer le transport de marchandises par chemin de fer ou par voie d’eau et à réduire le transport routier, est minimal. Au contraire, le transport routier de marchandises augmente, a déclaré aujourd’hui la Cour suprême des comptes (NKÚ) dans un communiqué de presse sur les résultats du contrôle des subventions. Selon le rapport, le transport de fret ferroviaire stagne malgré les subventions et le transport de fret par voie d’eau est presque inexistant. En réaction aux résultats de l’audit, le ministère des Transports a déclaré à ČTK que le transport ferroviaire avait été affecté négativement par la pandémie de COVID-19 et par la baisse du transport de charbon et d’autres marchandises au cours de la période observée. Selon l’agence, il est également nécessaire d’investir dans l’augmentation de la capacité des voies.

Selon la Cour des comptes, dans le but de rendre le transport de marchandises plus écologique, le ministère a prévu de soutenir de 2015 à 2023 des projets de développement du transport combiné de fret à hauteur de 4,7 milliards de couronnes. Finalement, il a soutenu 14 projets pour un montant de 650 millions de couronnes. Ainsi, la Cour des comptes estime que 86 % des fonds alloués n’ont pas été utilisés. Il existe un risque que l’objectif national de transférer 30 % du transport routier de marchandises sur des distances de plus de 300 kilomètres vers le rail ou le transport fluvial intérieur d’ici 2030 ne soit pas atteint, ont déclaré les contrôleurs.

« Cet objectif est fixé au niveau européen et doit donc résulter de l’action conjointe des mesures à travers l’UE. Il n’a pas de sens de l’évaluer uniquement à l’échelle nationale », a réagi le porte-parole du ministère František Jemelka aux conclusions de la Cour des comptes. « Pour le transport, les chemins de fer doivent se concentrer sur le transport par route, sous la forme d’une coopération entre les transporteurs routiers et ferroviaires dans le transport combiné continental. Mais cela ne fait que commencer », a-t-il ajouté.

Selon les informations de plusieurs ministères au printemps dernier, l’État a utilisé en 20 ans d’adhésion à l’UE au moins 23 % des fonds européens dans le secteur des transports. Dans les différents programmes opérationnels axés sur le transport, l’État a absorbé plus de 467 milliards de couronnes.