Président : La Slovaquie n’aura pas peur de parler d’une voix souveraine dans l’UE et l’OTAN

 BRATISLAVA – La Slovaquie a été, est et restera une partie intégrante de l’Union européenne et de l’Alliance de l’Atlantique Nord, mais elle n’aura jamais peur d’y parler de sa voix souveraine. Le président Peter Pellegrini l’a déclaré dans son discours inaugural. Il promet d’unir la Slovaquie, souhaite offrir activement une vision d’une nation unie et solidaire. Il veut s’efforcer de créer un État fort et attentionné.
        « Je vais unir la Slovaquie, où vivent ensemble des gens de différentes nationalités, confessions, opinions, orientations ou races. Je chercherai un moyen de donner à tous le sentiment d’une communauté solidaire capable de tirer à une même corde et de conduire la patrie vers un avenir meilleur », a déclaré Pellegrini.
        Il souhaite activement offrir une vision d’une nation unie et solidaire, capable de s’unir pour un objectif commun et de réussir en comparaison avec les pays les plus prospères du monde. Il veut également offrir une vision d’une vie paisible et digne pour tous les habitants de la Slovaquie.
        « Les intérêts nationaux de la Slovaquie seront plus importants pour moi que les applaudissements des célébrités, les éloges des médias ou les louanges des dirigeants mondiaux », a déclaré le chef de l’État. Il promet que la Slovaquie confiante et fière, les gens, la nation et l’État seront toujours sa priorité.
        Pellegrini souhaite également travailler sur des relations saines avec tous nos voisins – la République tchèque, la Pologne, l’Autriche, la Hongrie et l’Ukraine. « Nous voulons aider l’Ukraine pour qu’elle puisse jouir d’une paix juste et de la reconstruction suivante », a-t-il rappelé.
        Il veut s’efforcer de créer un État fort et attentionné, dont l’attention se concentre sur la personne de la naissance à la vieillesse digne. Selon lui, l’État devrait reposer sur le principe de la justice sociale et aider tous ceux qui en ont besoin.
        « Je vais m’efforcer d’avoir une politique où règnent la culture fondamentale, le respect et la dignité », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il ne souhaite pas une politique où celui qui crie le plus fort ou qui insulte le plus son adversaire politique décide. Selon lui, la capacité de travailler pour les gens et de tenir ses promesses doit être déterminante.
        Il souhaite offrir le Palais présidentiel comme un lieu de naissance d’une vision de la Slovaquie à long terme, et où des partis politiques ennemis ainsi que de véritables experts peuvent se rencontrer pour discuter ensemble d’une vision pour les décennies à venir. (15 juin)