Bruxelles/Bratislava – La Slovaquie bénéficie du soutien de plusieurs États membres de l’UE dans la promotion du sujet des pratiques commerciales déloyales au niveau européen. Le ministre de l’Agriculture Richard Takáč (Smer-SD) l’a déclaré lundi soir après la réunion du Conseil de l’UE pour l’agriculture et la pêche à Bruxelles, rapporte le correspondant de TASR.
Le ministre a confirmé que les pratiques commerciales déloyales ainsi que la simplification de la politique agricole commune et des questions agricoles liées au commerce faisaient partie des principaux thèmes des discussions ministérielles.
Il a rappelé que le sujet des pratiques commerciales déloyales avait déjà été promu à Bruxelles l’année dernière et a précisé qu’actuellement ces efforts sont soutenus par dix États membres de l’UE
« Le commissaire européen à l’agriculture Christophe Hansen a également constaté que la situation n’est pas résolue, que nous avons des pratiques commerciales déloyales et que nous devons soutenir cette relation acheteur-fournisseur du point de vue du plus faible. Et ce sont les agriculteurs, les producteurs locaux, les petits producteurs, non pas les sociétés multinationales », a expliqué Takáč. Il a ajouté que les grandes sociétés multinationales exercent souvent une pression excessive sur les petits producteurs qui sont souvent contraints de vendre leurs produits en dessous de leur coût de production.
« Je suis heureux que plusieurs ministres m’aient soutenu et que ce soit un sujet pour l’avenir. Nous allons discuter du fait qu’il est nécessaire d’élargir la liste des conditions commerciales inéquitables, des analyses seront menées à ce propos, » a-t-il décrit la situation et souligné qu’il y a un engagement de la part de la Commission européenne pour prendre les mesures et étapes nécessaires dans ce domaine. (27 janvier)
« Le commissaire européen à l’agriculture Christophe Hansen a également constaté que la situation n’est pas résolue, que nous avons des pratiques commerciales déloyales et que nous devons soutenir cette relation acheteur-fournisseur du point de vue du plus faible. Et ce sont les agriculteurs, les producteurs locaux, les petits producteurs, non pas les sociétés multinationales. » Richard Takáč.