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Bruxelles (dpa) – La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a accueilli le Premier ministre britannique Keir Starmer à Bruxelles mercredi avec une invitation à collaborer plus étroitement en ces « temps très incertains ».
« Des partenaires partageant les mêmes idées que nous devons coopérer plus étroitement », a déclaré von der Leyen, énumérant leurs convictions partagées sur la lutte contre le changement climatique et le soutien à l’Ukraine contre l’invasion russe à grande échelle.
Starmer est dans la capitale belge pour sa première visite dans le but de rétablir les relations avec l’Union européenne après une relation difficile pendant le gouvernement conservateur précédent.
Le Premier ministre travailliste a déclaré qu’il voulait « faire fonctionner le Brexit » pour le public britannique et mettre les relations avec le bloc sur une base plus stable afin de stimuler la croissance économique britannique et les intérêts de sécurité.
« En période de danger, nous avons le devoir de travailler ensemble pour préserver la stabilité et la sécurité », a-t-il déclaré. Starmer a également identifié la migration comme un domaine où il y avait de la place pour la coopération avec l’UE.
Pas de retour à l’union douanière ou au marché unique de l’UE
Comment la Grande-Bretagne espère améliorer ses relations avec l’UE reste encore incertain. Une déclaration du gouvernement britannique a exclu un retour à l’union douanière de l’UE, au marché unique ou à l’acceptation des règles de libre circulation des citoyens de l’UE.
Von der Leyen a souligné que l’UE et la Grande-Bretagne ont un ensemble d’accords en place après que la Grande-Bretagne a quitté le bloc qui nécessitent une « mise en œuvre complète et fidèle ».
La présidente de la Commission européenne et le Premier ministre britannique ont condamné ensemble l’attaque par missile balistique sur Israël par l’Iran et ont appelé au calme pour empêcher le conflit de se propager au Moyen-Orient.
Starmer a déclaré que toutes les parties doivent « reculer du bord du gouffre » et trouver un moyen de désamorcer. Von der Leyen a répété l’appel de l’UE pour un cessez-le-feu à Gaza et à la frontière libanaise. (2 octobre)
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