es flag go to the original language article
This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Bruxelles – Le gouvernement belge a annoncé ce lundi que l’actuelle ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, sera sa candidate au poste de commissaire européen, de sorte que tous les pays de l’Union européenne (UE) ont déjà envoyé leurs noms à la présidente élue, Ursula von der Leyen, qui doit maintenant constituer son équipe et attribuer des responsabilités.

La Belgique a été le dernier pays à nommer son candidat, trois jours après la date du 30 août que Von der Leyen avait communiquée aux gouvernements et après que la majorité des pays ont rendu publics leurs noms au cours du mois d’août.

Avec Von der Leyen et l’Estonienne Kaja Kallas déjà proposées par le Conseil, le bilan final montre que 17 pays ont proposé des candidats hommes, sept des femmes et un, la Bulgarie, a proposé un homme et une femme pour que Von der Leyen puisse choisir, comme l’avait initialement demandé l’Allemande.

Bien que les pays ne soient pas obligés de proposer deux noms, Von der Leyen s’était fixé pour objectif que son équipe soit paritaire et, au cours des dernières semaines, elle a été en contact avec différents gouvernements pour négocier des changements.

La Roumanie, par exemple, a annoncé ce même lundi qu’elle retirait la candidature de Victor Negrescu pour mettre à sa place Roxana Minzatu.

Dans l’état actuel des choses, et même si Von der Leyen choisissait la candidate bulgare avant le candidat, la nouvelle Commission européenne compterait 17 hommes et 10 femmes, moins paritaire que les 15 hommes et 12 femmes de son premier mandat (2019-2024).

Avec tous les noms en main, Von der Leyen doit maintenant distribuer tous les portefeuilles, tant en ce qui concerne le rang (vice-présidences) que les sujets dont chaque commissaire sera responsable, avec des domaines tels que l’économie, l’industrie et la défense parmi les plus convoitées par les candidats.

Attribuer des portefeuilles plus lourds et des vice-présidences aux candidates pourrait être une façon de compenser le déséquilibre numérique entre les genres.

Le Parlement européen a invité Von der Leyen à se réunir avec les chefs des groupes politiques et la présidente de l’institution le 11 septembre prochain pour leur présenter la répartition finale de son équipe, bien qu’il ne soit pas clair si elle le rendra public avant ou après cette rencontre à huis clos.

Entre la fin septembre et le début octobre, tous les commissaires doivent passer des auditions individuelles devant la commission parlementaire qui traite de leur portefeuille. Il est courant qu’au moins un candidat à la commission ne réussisse pas cette étape, où ses conflits d’intérêts sont également examinés, ce qui oblige son pays d’origine à nommer un candidat alternatif.

Une fois que tous auront reçu le feu vert de leurs commissions respectives, la plénière du Parlement européen votera pour l’ensemble de la Commission européenne, la dernière étape avant que son nouveau mandat puisse commencer.

Bien que la Commission actuelle doive conclure ses fonctions le 31 octobre prochain, son travail peut être prolongé jusqu’à ce que le nouvel exécutif soit prêt, comme cela s’est déjà produit en 2019. (2 septembre)