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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Madrid – Les tarifs automobiles que veut appliquer le président des États-Unis, Donald Trump, auront un impact limité en Espagne, qui n’exporte que 50 000 véhicules par an vers ce pays, bien que le gouvernement et le secteur espèrent une réponse conjointe et ferme de la part de l’Union européenne (UE), qui lui vend pratiquement 750 000 unités par an.

L’annonce d’imposer des tarifs de 25 % sur les importations de véhicules et leurs composants survient après qu’il a été décidé d’arrêter d’exporter vers les États-Unis le modèle de fourgonnette Mercedes Vito produit à Vitoria -mais qui est désormais assemblé au Mexique- et le modèle Ford Tourneo Connect de Ford Almussafes (Valence).

Pour cette raison, tant le ministre de l’Économie, Carlos Cuerpo, que celui de l’Industrie, Jordi Hereu, et l’Association espagnole des fabricants d’automobiles et de camions (Anfac) ont évoqué jeudi l’impact limité de cette décision, bien qu’ils aient exhorté l’Europe à « prendre des décisions en conséquence ».

Dans une interview avec EFE, la troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique, Sara Aagesen, a regretté « profondément » que les États-Unis « mettent sur la table des mesures tarifaires » qui « ne bénéficient à personne ».

« Un mot que conjugue l’Europe est dialoguer avant d’arriver à un point de mesures équivalentes, mais si le dialogue ne fonctionne pas, nous travaillerons évidemment pour ces mesures proportionnelles », a-t-elle affirmé.

La mesure met le secteur automobile européen en péril, qui en 2024 a vendu aux États-Unis des produits pour 50,866 milliards d’euros, selon Eurostat, dont 32,709 milliards proviennent uniquement de l’Allemagne. Cependant, les exportations espagnoles s’élevaient à 394 millions.

Cuerpo a expliqué que les États-Unis n’absorbent que 1,2 % des exportations espagnoles de véhicules, mais a souligné que les tarifs ne contribueront pas à permettre à un secteur qui est confronté à des « défis structurels à moyen et long terme » de prospérer.

Pour sa part, Anfac a souligné à EFE que les fabricants espagnols n’ont pas réalisé d’exportations vers les États-Unis en 2024, contre 51 703 véhicules exportés l’année précédente, et il est prévu qu’en 2025 cette tendance de non-exportations vers ce pays continue.

Cependant, comme l’a expliqué la principale association des concessionnaires officiels, Faconauto, ce tarif pourrait réduire « prévisiblement » la compétitivité des véhicules européens sur le marché américain, ce qui affectera l’ensemble du réseau d’approvisionnement et de commercialisation.

L’Association espagnole des fournisseurs d’automobile, Sernauto, a alerté de l’impact « fort » que cette mesure pourrait avoir sur l’industrie européenne de fabrication de composants.

Gros revers pour l’UE et une signification particulière pour l’Allemagne

Avec le Royaume-Uni, les États-Unis sont la grande destination vers laquelle sont exportées les voitures fabriquées en Europe, c’est pourquoi la Commission européenne a déclaré être « prête » à protéger les intérêts économiques de l’UE et à donner une réponse « ferme » à toute mesure commerciale « injuste » de ce pays.

Le grand perdant est l’Allemagne, qui a demandé à l’UE de répondre avec fermeté, car elle regroupe les deux tiers du chiffre d’affaires du secteur européen envers les États-Unis.

Concrètement, l’année dernière, elle a exporté pour 32,709 milliards, soit 64,27 % du total de l’UE.

Derrière, très éloignée, se trouve l’Italie, avec des exportations d’une valeur de 4,549 milliards, devant la Suède (3,789 milliards) et la Slovaquie (3,175 milliards).

Le porte-parole de la Commission européenne, Olof Gill, a revendiqué que l’institution est prête à protéger les intérêts économiques européens « et, si nécessaire, nous donnerons une réponse ferme, proportionnée, forte, bien calibrée et opportune à toute mesure injuste et contre-productive ».

Malgré ces déclarations, la directrice générale de l’Association européenne des fabricants d’automobiles (ACEA), Sigrid de Vries, a assuré à EFE qu’elle est « profondément préoccupée » par ces tarifs et a exhorté Trump à considérer l’impact négatif des tarifs non seulement sur les fabricants d’automobiles mondiaux, mais aussi sur l’industrie manufacturière américaine.

Bien que Trump ait déjà « beaucoup parlé » de tarifs potentiels, l’ACEA a été surprise par « l’extension des tarifs, qui sont très perturbateurs » et a ajouté qu’il faudra voir si d’autres s’ajoutent encore la semaine prochaine. (27 mars)