el flag go to the original language article
This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by AMNA.

L’Union européenne envisage de proposer une augmentation de 50 milliards de dollars des marchés européens de produits américains afin de résoudre le « problème » dans ses relations commerciales avec les États-Unis, a déclaré le commissaire européen au Commerce et principal négociateur de Bruxelles, Maroš Šefčovič, au journal Financial Times.

« Si nous l’abordons comme un problème de déficit (commercial) de 50 milliards d’euros, je pense que nous pourrions vraiment (…) le résoudre très rapidement avec des achats de GNL (c’est-à-dire de gaz naturel liquéfié), ou de certains produits agricoles, comme le soja », a expliqué M. Šefčovič dans une interview au journal, publiée hier jeudi.

Actuellement, l’UE mène des négociations avec le gouvernement de Donald Trump pour obtenir la levée des droits de douane supplémentaires imposés par le président américain.

Des droits de douane américains supplémentaires de 25 % ont été appliqués sur les voitures, l’aluminium et l’acier, ainsi que des droits de douane « de base » de 10 % sur presque tous les autres biens importés sur le marché américain par les États membres de l’UE.

Donald Trump accuse l’UE de maintenir délibérément le gigantesque déficit américain dans la balance des transactions commerciales courantes, qui, selon lui, s’élève à des centaines de milliards de dollars. Cependant, Bruxelles soutient que le déficit commercial américain est beaucoup plus limité, tombant à 50 milliards d’euros si l’on prend en compte les services fournis par les entreprises américaines sur le marché européen.

Interrogé sur les droits de douane de 10 %, le vétéran commissaire slovaque a déclaré que Bruxelles considère qu’ils sont à un « niveau très élevé » et n’accepteraient pas de conclure un accord qui les maintiendrait en vigueur.

Il sera « très difficile » de conclure un accord bilatéral qui soit « indiscutablement bon et acceptable pour nos États membres et pour notre Parlement européen », a averti Maroš Šefčovič.

Les négociations commerciales relèvent de la compétence de la Commission européenne. Une fois l’accord conclu, il doit être approuvé par les 27 États membres et ratifié par le PE. (02/5/2025)