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Paris – « Les céréaliers ne comprennent pas que les discours du plus haut niveau de l’Etat, du président de la République comme du Premier ministre, ne soient pas suivis d’effets », a déclaré mardi soir à l’AFP Eric Thirouin, président de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB).

« Si rien ne se passe, il paraît inévitable » que la mobilisation reprenne dans la rue, juge-t-il.

Pour répondre à la colère des agriculteurs, Bruxelles a proposé fin janvier d’instaurer pour les produits « sensibles » – volaille, œufs et sucre -, un « frein d’urgence » pour limiter le volume des importations aux niveaux moyens observés en 2022 et 2023, niveaux au-delà desquels des droits de douane seraient réimposés.

Ces mesures de restriction, déjà approuvées par les Vingt-Sept, doivent faire l’objet d’un vote mercredi au Parlement européen. Les céréaliers réclament que ces restrictions soient également appliquées aux blé, maïs et orges ukrainiens.

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