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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by Europa Press.

Le Perthus – Les agriculteurs espagnols et français ont repris ce lundi les manifestations pour défendre le secteur primaire européen et ont bloqué huit points de la frontière entre les deux pays pour demander une concurrence loyale, ainsi que l’imposition de tarifs et de taxes sur les importations.

Les organisations agricoles convocantes de la journée de protestations, intégrées dans l’Union des Associations du Secteur Primaire Indépendant (Unaspi), ont consensué leurs exigences dans un manifeste adressé au gouvernement espagnol et à la Commission européenne.

Les convocantes exigent des autorités européennes « garantir une concurrence juste et équitable sur le marché » européen par des tarifs et des taxes sur les importations, ainsi que d’imposer des critères de l’empreinte carbone.

Par ailleurs, ils ont demandé que les produits des pays tiers soient soumis à des « réglementations plus strictes » en matière de sécurité alimentaire et de normes de qualité, ainsi que de promouvoir l’étiquetage clair des produits européens et des campagnes pour les promouvoir.

Dans cette ligne, les agriculteurs se sont montrés favorables à l’abrogation des accords extracommunautaires, parmi lesquels ils ont cité le Mercosur et « tous les accords qui nuisent au marché agricole et de l’élevage espagnol » avec une concurrence déloyale.

Les convocantes ont insisté sur le fait que la Politique Agricole Commune (PAC) doit être « centrée sur l’agriculteur » pour que les fonds ne soient pas destinés aux multinationales ou aux grands propriétaires terriens et ont dénoncé les préjudices que leur causent certaines démarches bureaucratiques.

Interdire que les fonds d’investissement accaparent les terres, adapter les normes à la réalité montagnarde et modifier la législation sur le bien-être animal pour protéger leur traitement éthique sans nuire à la viabilité du secteur sont quelques-unes des revendications entendues à la frontière. 

En termes de production, ils ont proposé d’éliminer la figure du vétérinaire d’exploitation et de permettre l’utilisation de fertilisants organiques « en fonction des besoins des cultures ».

Au niveau national, les agriculteurs ont demandé au gouvernement espagnol de promouvoir des « négociations intégrales » avec le secteur sur l’ensemble de la législation qui l’affecte. Ainsi, ils ont insisté sur la nécessité de supprimer les taxes relatives à la consommation énergétique, de renouveler les chambres agricoles, ainsi que d’améliorer les polices d’assurance et le financement dont dispose le secteur.

Ils ont également fait référence à certaines des revendications historiques des producteurs, telles que de promouvoir leur accès au marché avec des politiques qui réduisent les barrières commerciales, la promotion de la relève générationnelle, le soutien à l’innovation et l’amélioration des infrastructures.

D’autre part, les agriculteurs ont exigé « l’adaptation consensuelle » du Plan Hydrologique National à la situation de sécheresse, avec l’élaboration d’un nouveau document. Dans cette ligne, ils ont réclamé la rénovation des installations, la réalisation de travaux d’urgence et la garantie du système d’irrigation.

De plus, ils ont plaidé pour un « changement dans l’approche de la gestion de la faune » et pour fixer des limites de capacité de charge aux populations d’espèces protégées. (3 juin)