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Madrid/Bruxelles  – Le ministère chinois du Commerce de la République populaire a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête « antidumping » concernant les importations de viande de porc et des sous-produits porcins en provenance de l’Union européenne.

Cette décision du géant asiatique fait suite à l’annonce la semaine dernière par Bruxelles de l’imposition, à compter du 4 juillet, de droits de douane allant jusqu’à 38,1 % sur les voitures à batterie électrique importées de Chine, considérant que le secteur bénéficie d’une concurrence déloyale due aux subventions de Pékin. 

À la suite de l’annonce de la Chine, la Commission européenne a déclaré hier qu’elle suivait l’enquête de très près et a averti qu’elle interviendrait si le processus ne respectait pas les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

 « Nous suivrons attentivement le processus, en coopération avec les États membres et l’industrie européenne, et interviendrons si nécessaire » pour garantir le respect des règles de l’OMC, a indiqué lors d’une conférence de presse à Bruxelles le porte-parole communautaire du Commerce, Olof Gill, qui a souligné que l’Union européenne a toujours agi dans le cadre multilatéral du commerce.

Gill a défendu que les enquêtes des services communautaires « sont basées sur des faits » et, dans le cas de la voiture électrique, les enquêtes ont permis de rassembler « suffisamment de preuves » pour agir. Il a également assuré que la Chine et les entreprises du pays asiatique ont été autorisées à participer au processus.

Pour sa part, le ministre espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, Luis Planas, a critiqué la décision d’ouvrir une enquête contre le secteur de la viande de porc qui affecte particulièrement l’Espagne, principal exportateur de ce produit au géant asiatique au sein de l’Union européenne, assurant qu’il reste encore « une marge de compréhension ».

« La concurrence commerciale est de l’Union européenne, mais notre devoir est de résoudre ce problème », a assuré Planas, qui a souligné qu’au cours des dernières années, la facturation des échanges commerciaux entre les producteurs espagnols et le géant asiatique a diminué.

Selon les données de l’association sectorielle, Interporc, l’Espagne a exporté l’an dernier plus de 560.000 tonnes de porc vers la Chine pour une valeur de plus de 1,2 milliard d’euros, soit un kilo de viande de porc sur cinq exportés par le pays. Près de 21 % des importations totales de porc en Chine proviennent d’Espagne, plus que le volume acheté aux États-Unis, au Brésil, aux Pays-Bas et au Canada.

Le ministre espagnol a assuré que « les guerres commerciales ne sont bonnes pour personne » et a indiqué que « dans le secteur agroalimentaire, il faut les éviter » tout en minimisant l’enquête en affirmant qu’ « il ne s’agit pas encore de mesures punitives ».

Du côté du secteur, le président de l’Association agricole des jeunes agriculteurs (Asaja), Pedro Barato, a exprimé une « préoccupation importante » à cet égard, « parce que dans la balance commerciale de ces dernières années, le porc est numéro un”. (17 juin)